L’ascenseur
Datte: 29/03/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Elle est cadre commerciale dans une petite entreprise, une fabrique de meubles artisanaux, dont le nombre d’employés se limitait à moins d’une centaine. Elle considérait que l’artisanat était l’avenir du renouveau [elle avait été licenciée d’une grande multinationale dont les produits n’étaient que produits fictifs et éphémères fabriqués par des machines]. L’artisanat c’est les hommes, les mains, les mains d’hommes, l’amour du travail bien fait, bien pensé. Un studio de cinéma avait passé commande de meubles vintages pour une série télévisée des années 60. Si le marché était gagné, le CA serait relancé et permettrait à la pme de repartir, les comptes étant en déficit. Il fallait travailler dur pour répondre à l’appel d’offre. Elle s’acharnait sur ce dossier depuis des semaines, travaillant sans compter les heures, l’avenir de l’entreprise, des artisans, de la région et le sien étaient en jeu. Ce soir là, elle avait décidé de rester tard pour finaliser son dossier et ainsi le présenter à son patron dès le lendemain. Elle restait souvent tard le soir, au moins jusqu’à 20h. Personne ne l’attendait dans son petit 3 pièces, elle était célibataire. Elle ne satisfaisait plus son mari qui préférait la télévision, les copains, et ne s’occupait plus d’elle comme d’une femme, mais plutôt comme la mère de leur enfant. Elle avait mis fin à leur relation ; leur fils étant parti avec son père, elle ne le voyait que pendant les périodes convenues, elle vivait donc seule. Elle était jolie, ...
... sensuelle malgré les 50 ans approchants, à grands pas à son gout. Jolie et sensuelle, ce n’est pas elle qui le disait, beaucoup d’hommes se retournaient sur son passage, certains disaient d’elle qu’elle avait du sex appeal, des hommes de tous les âges ; du coup quand le désir sensuel et sexuel se faisait sentir, quand l’appel des mains et des bras d’un homme devenaient pressants, elle avait le choix et flirtait avec des beaucoup plus jeune qu’elle. La beauté du corps, le fun, la joie de vivre et la performance sexuelle des jeunes étaient largement à son gout. Elle se délectait de voir les yeux de ses jeunes amants quand elle dévoilait son corps de 49 ans très bien conservé : fesses hautes, poitrine à peine tombante, fines jambes, ventre juste rond. La ménopause la guettait et pourtant son corps était encore celui d’une femme de 35 ans. Elle savait qu’elle plaisait aussi à certains hommes dans l’entreprise, [les bureaux étaient au 4eme étage d’un immeuble dans une zone industrielle, les ateliers de fabrication étant au rez-de-chaussée, les « bureaucrates » passaient par là pour accéder à l’ascenseur ; elle détestait les ascenseurs, sa claustrophobie aidant mais l’escalier peu pratique en métal se trouvait au milieu de l’atelier]. Elle savait qu’on la regardait mais n’y prêtait aucune attention, elle souriait, disait bonjour mais restait très humble. Ceux qui la regardaient le faisait discrètement, car bien qu’attirante, elle avait parfait une allure sévère montrant plutôt une ...