L’ascenseur
Datte: 29/03/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... femme sérieuse, rigoristee voire coincée. Jupe jusqu’au genou, pas de décolleté, cheveux toujours attachés en chignon, des lunettes, allure presque de vieille fille. Pourtant elle sentait les regards se poser sur elle, et ça lui plaisait, ça l’excitait parfois. Mais la rigueur dans son travail l’empêchait de s’y attarder. Donc ce soir là était le dernier soir de travail sur son dossier et elle décida de ne pas partir tant la boucle n’était pas bouclée. Vers 19h, tout le monde était parti, elle était seule dans l’espace ouvert. C’était fin juin et l’été s’annonçait chaud. Une coupure électrique dans l’après-midi avait eu raison de la climatisation. L’atmosphère étant étouffante, elle délia ses cheveux, déboutonna son chemisier et retira son soutien gorge pour se sentir bien à l’aise. Ce léger décolleté laissait dévoiler un peu sa poitrine, mais elle s’en fichait ; allez, finissons ce dossier ! Tandis qu’elle terminait son dossier, elle entendit des pas dans le grand bureau. Elle releva la tête de son ordinateur, un agent de surveillance s’avançait entre les allées du bureau. Il lui expliqua alors qu’elle ne pouvait pas rester après 22h sécurité oblige et qu’elle devait partir. Il était plutôt mignon, jeune, grand, bronzé, grands et larges bras, larges mains. Le col de sa chemise était ouvert, lui aussi s’était laissé aller. Elle sentit ses tétons pointer et soudain se rendant compte de sa tenue eut honte de s’afficher ainsi. Il ne sembla pas faire attention et lui ...
... signifia de ranger ses affaires et lui proposa de l’accompagner au parking souterrain. Il avait une voix douce et semblait courtois. Elle obtempéra, pris ses affaires et le suivit dans l’ascenseur. La chaleur était encore plus étouffante dans cette cage. Les portes se refermèrent sur eux et l’ascenseur s’ébranla. Toujours dans son mauvais trip de claustrophobe, elle se souvint de la climatisation qui n’était pas repartie après la coupure électrique ; elle était quand même rassurée de ne pas être seule. Il se tenait derrière elle. Pendant une seconde elle imagina ses mains sur son corps que personne n’avait touché depuis trop longtemps. C’est alors que l’ascenseur s’arrêta brusquement dans sa course, la lumière s’éteignit, seule subsistait la faible lueur de l’éclairage permanent. Non ! Elle commença à avoir peur, son cœur se mit à accélérer ses jambes tremblait. Lui était resté calme. Il tenta d’appeler du secours avec son téléphone mais au comble du comble, pas de réseau ; pas de réseau non plus avec son téléphone. Elle vacilla en arrière et il retint de justesse. Elle revint à elle quelques secondes plus tard et commença à suffoquer d’angoisse. Il la mit en position pls et s’agenouilla derrière elle. Elle se sentit bête et honteuse et se releva mais sa tête était lourde ; elle resta assise, lui toujours agenouillé derrière elle. Elle respirait vite et fort. Elle sentit alors ses mains sur sa nuque faisant un doux massage pour tenter de l’apaiser. Il lui chuchota doucement dans ...