1. L'échelle dans le cerisier


    Datte: 20/08/2017, Catégories: fh, campagne, amour, Oral pénétratio, init,

    ... maison serait vendue à des Parigots, des English ou des Hollandais. Le souvenir du regard enjôleur d’Ava aurait dû s’estomper depuis belle lurette si je n’avais exhumé assez périodiquement un Cinémonde très racorni après tout ce temps. Étrange obsession ! Du poil m’était poussé au menton. Et ailleurs… Du statut d’emmerdeuses, les filles étaient passées à celui d’unique objet de mes aspirations. J’avais connu quelques bonnes fortunes certes, j’avais joué au docteur avec quelques patientes qui avaient vite compris ma spécialisation en gynécologie, mais mon speculum n’avait jamais poussé jusque… au fond des choses. Sauf une fois, avec unevieille de la chèvrerie hippie, une expérience qui m’avait laissé un sentiment mitigé. Elle avait été gentille la trentenaire, mais s’était amusée de ma précipitation, de… comment dirais-je, de mon manque de… retenue ? Dans l’ensemble, on parlera donc d’un apprentissage appliqué, consciencieux, instructif certes, mais il me manquait unpetit quelque chose. Chaque fois que je passais devant sa maison aux volets clos, le souvenir de la brune au regard mystérieux s’imposait à moi, et une bouffée de honte me submergeait. Quel idiot avais-je été de la contrarier si bêtement. Je m’en voulais tellement ! Car je n’avais pas réussi à oublier Évelyne. Et confusément, je pensais que c’était elle qui détenaitce petit quelque chose qui me tracassait. Aussi, lorsqu’enfin, miracle sans nom, les Tournier étaient revenus dans leur maison et que, du haut de la ...
    ... colline, j’avais aperçu Évelyne dans leur jardin, je m’étais précipité vers elle. Enfin, précipité… J’avais effectivement dévalé la colline à toutes pompes (des tongs en l’occurrence !), avant, aux abords de l’Éden, de ralentir le pas, histoire de reprendre mon souffle pour arriver tranquillement vers elle, l’airdécontrasté. (2) Décontracté ! T’as qu’à croire ! Les intestins noués, le palpitant en zone rouge et les mains moites, oui ! Et en me demandant si j’allais réussir à articuler quoi ce soit d’intelligible. Plus je m’approchais d’elle, plus l’évidence se précisait, me sautait aux yeux : elle était LA plus belle fille du monde ! Vous décrire ses traits avec précision est définitivement impossible : Ev’, c’était d’abord et avant tout une lueur aveuglante, et pourtant caressante, une lumière irréelle, un sourire enjôleur et surtout, un mystère, une énigme, celle de son regard envoûtant, de ses yeux aux paupières légèrement retombantes qui vous captaient, vous capturaient sans vous laisser la moindre échappatoire. Par contre, ce que je pourrais préciser avec exactitude absolue, c’est bien que la belle, alanguie sur un drap de bain immaculé, possédait le plus fabuleux corps que l’on puisse imaginer. Longue liane, dorée déjà en cette fin juin, toute en jambes, gracile et tentatrice, et dont le bikini rouge écarlate sublimait les formes voluptueuses et exacerba illico ma libido. Trois petits triangles rikiki flashaient sur sa peau hâlée, trois ridicules pièces d’un tissu si fin, ...
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