1. L'échelle dans le cerisier


    Datte: 20/08/2017, Catégories: fh, campagne, amour, Oral pénétratio, init,

    ... si moulant, qu’en fait de masquer ses appas, il révélait les moindres détails de sa géographie intime. Trois triangles insolents dont je rêvais déjà de dénouer les ficelles et qui n’allaient pas tarder à pousser mon hypoténuse à la tangente ! — Bonjour Ava. Bingo ! Bien joué ! En employant sciemment ce surnom, j’avais vu juste. La mine boudeuse, voire hostile, qu’elle avait adoptée en me voyant approcher, s’évanouit dans la seconde. Ava lâcha un soupir amusé et un sourire complice illumina son visage alors qu’elle secouait doucement la tête. — Grand dadais va ! M’ouais, je suis quand même bien contente de te retrouver. Comme elle s’était assise, je tombais à genoux pour récolter les deux bises qu’elle m’offrait. — Hey, mais tu piques ! Tu serais devenu un homme ?— Et pourquoi pas ? Tu es bien devenue femme, toi !— Holà, calmos pépère, et… ne laisse pas traîner tes regards n’importe où !— Le paysage de tes yeux est un panorama dans lequel je me perds et m’aveugle, Ava… Là encore, j’avais fait fort ! Et pourtant, je n’avais rien préparé. C’était parfaitement spontané ! La gracieuse éclata de rire à cette remarque : — Hé ho, mais tu as pris des cours de drague aussi ? C’est donc vrai qu’il a grandi le minot ! Comme je restais vissé à son regard sans rien ajouter de plus, Ava me sourit avec défi et tendresse : — C’est gentil « Ava », mais il faut que je t’affranchisse : ce n’est plus à la mode chez nous désormais. On en est revenu à Évelyne ou Ev’.— Dommage, ça te va si bien ! ...
    ... Le ton sincèrement désolé de ma voix dut la toucher. — Mais si tu veux, toi, tu peux continuer à l’utiliser. Toi, juste toi ! me souffla-t-elle doucement. J’avais pris cette invite pour ce qu’elle était : un cadeau ! Gage d’une tendre complicité que je ne souhaitais évidemment… qu’étendre. Que de choses avions-nous à nous raconter : je voulais tout savoir d’elle, elle devinait tout ce que j’étais devenu. Moi, à genoux, je buvais ses paroles, m’enivrais de la musique de sa voix basse. Elle, assise en tailleur, accompagnait ses discours de gestes expressifs, enthousiastes au gré des situations racontées. Des mouvements parfois exagérés : son côté sauterelle n’avait pas totalement disparu, mais cette sauterelle-là désormais… m’électrisait. J’ai bien essayé de verrouiller toujours mon regard au sien, mais parfois, l’attraction des chiffons rouges était trop forte et je détaillais furtivement (ce qui n’était pas simple, reconnaissez-le) ses adorables seins si peu couverts, espérant sans doute qu’un mouvement plus ample n’en vienne à découvrir le contour d’un téton. Plus furtifs encore, mes regards coulants vers le compas de ses cuisses, caressant la colline renflée de son pubis, topographiant la cluse nettement dessinée par l’impudique polyamide. Je me félicitai de ma position : agenouillé, assis sur mes talons, mes mains jointes et resserrées en poing entre les cuisses, je pouvais contenir, ou du moins, masquer l’insolence d’un polichinelle au garde-à-vous. Je n’en redoutais pas ...
«1...345...9»