Le 31 décembre, on défonce à fond (Partie 1)
Datte: 01/04/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... musiciens jouaient des airs qui nous menaient au temps de Louis XIV. Je décidai donc de prendre le pas, juste pour ma curiosité, histoire de jeter un œil sur ce qui pourrait me convenir, ou plutôt convenir à mon cul. Ce n'était pas le choix qui manquait, selon le genre qu'on appréciait. Moi, bien entendu, j'observais les mecs de trente ans et plus, bien baraqués et je me plaisais à accepter les sourires et les clins d'œil que certains me lançaient, n'ignorant point que je pouvais alors les approcher sans risque de refus. C'était bien le jeu de me promener lentement pour faire connaître l'intérêt que je portais à tel ou tel mais sans toutefois leur parler, du moins pour l'instant présent. Lorsque je percevais que je plaisais, je m'amusais quelques secondes, m'arrêtant non loin du mec, lui jetant un regard que je glissais jusqu'à sa braguette et je poursuivais mon chemin. C'était ma façon de lui faire comprendre qu'en soirée, il pourrait tenter sa chance. Je sais, j'aime bien être agace pissette de temps en temps et j'adore qu'on m'aborde car moi, rarement j'exécute le premier pas. Je suis comme une jeune pucelle qu'on invite à danser lors d'un bal mais qui, au fond, a, depuis longtemps, perdu sa virginité. Soudainement, on entendit le bruit d'un gong et le majordome annonça l'entrée des hôtes. Nous fîmes la révérence devant Denis et Sylvain qui avancèrent en nous saluant d'un geste de la tête. Enfin, la soirée prenait son élan. Aussitôt, on nous invita à nous rendre dans la ...
... salle à manger où nous attendait un repas sans doute des plus délicieux. Comme je m'y attendais, les places où nous devions nous assoir étaient déjà choisies et je me retrouvai au centre de la table avec, comme compagnons, un jeune blondinet à ma droite et un homme légèrement barbu, le regard bleuté et de larges épaules à ma convenance. Il devait avoir fin trentaine, le visage basané comme tous les arabes. Lorsqu'il prit place sur sa chaise, il me salua d'un large sourire que je le lui rendis immédiatement. Contrairement à ce type, le jeune blondinet, lui, ne me salua point, sans doute étais-je trop vieux pour lui mais bon, il ne me plaisait pas alors je m'en moquais éperdument. Déjà, certains avaient amorcé une discussion et les voix s'élevaient, entrecoupées de rires. Je ne sais pourquoi mais je mis à compter les convives. Nous étions trente autour de la table, Denis et Sylvain compris. C'est alors que je me demandai ce qu'avaient préparé nos hôtes car, les connaissant, je savais fort bien que tout était réglé au quart de tour. C'est alors que je me remémorai ce fameux weekend où nous avions personnifié des bûcherons et cette chasse aux drapeaux que j'avais perdu, devenant alors l'objet d'un gangbang. Bien entendu, avec ce froid polaire, tout se jouerait dans le manoir mais bon, je verrais bien. - Vous portez le smoking avec une telle élégance monsieur le duc, me dit mon voisin de gauche, ayant trouvé cette phrase pour amorcer une discussion. - Pas autant que vous monsieur le ...