Souvenirs d'une autre vie (6)
Datte: 03/04/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... s’entassent dans mon crâne, avant que je ne sombre dans les profondeurs insondables du néant. Le gazouillis des oiseaux me surprend et le jour troue les jalousies de mes volets. Il est déjà dix heures du matin. La nuit a été d’une traite et je me sens en pleine forme. Dès le lever, j’appuie sur le bouton de la cafetière, beurre mes tartines et c’est à cet instant, que la sonnerie de mon portable se met à grelotter. — C’est toi Pauline ? — Tu as fait mon numéro, alors tu dois bien te douter que personne d’autre ne va répondre pour moi. À l’autre bout du fil, le type qui écoute ma réponse éclate de rire. — Tu as raison ma belle ! Bon c’est juste pour te dire que c’est d’accord pour ce soir. Alors je viens pour quelle heure ? — Ben pour l’apéro pardi ! — Alors dix-neuf heures, dix-neuf heures trente, ça te va ? — Oui ! Si je ne suis pas là, Moïse, lui, le sera. — Ah ! Bon tu risques d’être absente ? — Je vais chercher notre amie… — Bien ! J’amène quelque chose ? Un bon vin ? Du Champagne ? — Fait comme tu le sens ! Tu sais bien que nous ne manquerons de rien de toute façon… — Alors à ce soir ! Bises à toi et amitiés à ton mec… — Bise, Sylvain ! Je termine mon petit déjeuner le cœur léger. Un poids de moins sur l’estomac ! La vie est belle. La soirée promet d’être super. Et je ne verrai pas moi amant trop pris par mon amie. Ce n’est pas un manque de confiance, mais… je reste prudente. Après tout ceci, je passe un temps infini sous la douche. Ma glace me renvoie une image, un ...
... reflet de moi que je n’apprécie plus vraiment. Je me sens de plus en plus… enveloppée. Rien que de voir un carreau de chocolat, je prends un kilo. Une chance encore que mon Moïse aime un peu ce genre de femme potelée. C’est vrai que mon visage reste attirant, mais alors je suis large comme une jument. Bon ma petite, je ris… jaune de ce terme, ma petite Pauline n’insiste pas sinon tu vas attraper le bourdon et ta journée sera foutue. Un après-midi à flâner dans les magasins, à préparer des gougères et autres mignardises pour un diner entre amis, c’est mon lot en attendant le soir. La préparation de notre repas me prend un temps relativement long ce qui m’empêche de gamberger sur ma taille qui devient peu à peu mon obsession. Je relativise en me disant que ça n’a pas rebuté Moïse, ni même Sylvain et que Maryse également a gouté à ces fruits murs, que leur taille n’a rien changé. Mais j’ai un arrière-gout d’amertume, un peu de vague à l’âme qui s’amplifie au fil des heures. C’est vrai que je dois faire pâle figure, comparée à mon amie Maryse. C’est le jour et la nuit… brune et svelte, une femme sur laquelle les hommes se retournent, alors que moi… ça m’attriste vraiment. Mais pour le moment, je dois surmonter mon stress et oublier un peu ces centimètres en trop, mes mensurations trop… généreuses. Mes invités vont bientôt se pointer. Le premier, c’est mon chéri qui, une bouteille de champagne d’une main et un bouquet de roses rouges de l’autre, me fait oublier mon embonpoint ...