Agnès et le garagiste
Datte: 04/04/2019,
Catégories:
fh,
intermast,
Oral
préservati,
pénétratio,
... de son physique. Cet homme lui plaît, elle a du mal à le reconnaître. Que veut-il d’elle exactement. Ne cherche-t-il pas à passer un « bon moment » avec elle pour ensuite la jeter comme un mouchoir en papier ? Huit années de solitude, c’est long. Est-ce que son mari lui en voudrait de connaître de nouveau le bonheur d’être serrée dans les bras d’un autre. Elle décide de regarder la télé mais son esprit est ailleurs. Le temps ayant passé, elle décide de rejoindre le garage à pieds ne sachant plus quoi penser. Lorsqu’elle arrive devant l’établissement, elle remarque que seule la porte annexe est ouverte. Le reste de l’atelier est fermé et plongé dans le noir. Elle ressent une certaine inquiétude mais décide néanmoins de franchir le pas. Elle pousse la porte et pénètre dans le hall principal. Seule la lumière du bureau est allumée et elle aperçoit monsieur Louis assis derrière sa table. De plus en plus angoissée et ne sachant plus quoi penser, elle se dirige vers le local. Le patron, au son des talons des mocassins sur le sol, lève subitement la tête et se lève. Agnès pousse le battant et entre dans le bureau. Mr Louis, un instant désorienté, se dirige vers une table annexe et saisit un bouquet de fleurs qu’il tend ensuite prestement à sa cliente. Cette dernière se fige et sent une vague brûlante envahir son visage. Elle regarde son interlocuteur, ébahie. — Voilà, heu, je voudrais m’excuser pour tout à l’heure, heu, cela ne se fait pas. Pas à une dame comme vous. Vous savez, ...
... je vis seul depuis quelques années et je suis au courant pour vous, enfin, pour votre situation et, heu, voilà, je pense sans cesse à vous et je souhaite souvent que vous tombiez en panne, mais je suis maladroit et heu, bon, voilà, c’est pour vous. Le garagiste a prononcé toutes ces paroles en bredouillant et en se dandinant sur place, les yeux fixés sur ses chaussures de sécurité. Agnès tend les mains, le souffle coupé et incapable de maîtriser les battements de son cœur. Ce n’est plus le mâle viril et racoleur qui se tient devant elle mais un homme désemparé et elle en est émue. — Merci, c’est gentil, mais il ne fallait pas. Répond-elle d’une petite voix fluette. Prenant son courage à deux mains, elle décide de faire ce qu’elle a envie de mettre à exécution depuis longtemps. Elle pose délicatement les fleurs sur le bureau et s’avance vers l’homme pour lui caresser doucement une joue de la main tout en le regardant tendrement. Ce dernier, surpris, sursaute et lève la tête pour plonger son regard dans celui d’Agnès. Les deux souffles accélèrent progressivement. Puis, Agnès saisit Mr Louis par la main et l’entraîne vers le vestiaire. — Viens, murmure-t-elle. Le local est dans la pénombre et uniquement éclairé par la lumière du bureau contigu. Ils restent immobiles un instant. En plus des armoires, le vestiaire est meublé d’une table en bois et de deux bancs. La veuve se rapproche de l’artisan et pose ses deux mains sur les épaules épaisses. Elle ne sait pas où elle peut bien ...