On n'est jamais à l'abri d'une surprise - Sophie
Datte: 04/04/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Je prends note des remarques de mes lecteurs, mais je dois faire évoluer les personnages séparément, et différemment. Pour le moment, je reste avec Sophie. Peut-être que cette histoire va décevoir certains, mais Sophie est une femme, et je dois tenir compte de ça lorsque je fais évoluer son personnage. Quoi qu’il en soit, je reste ouvert à la critique et à la discussion. N’hésitez pas à me noter, à me commenter et même à me contacter. Bonne lecture à tous… Je venais d’embrasser Cédric à pleine bouche pour la première fois depuis une éternité. J’avais fait ça machinalement, la tête toujours dans cette petite salle de danse. Je n’avais pas réalisé immédiatement que Cédric allait goûter au foutre de ce mâle en rut. Sur le coup, j’en éprouvais de la gêne, de la honte même, puis, je me suis souvenue pourquoi j’avais fait ça ; premièrement, pour moi, deuxièmement, pour le punir… Je pensais qu’il allait exploser sur moi… Mais il n’a rien dit. Il s’est contenté de me regarder d’un air idiot, se passant la langue sur les lèvres. Mal à l’aise, je me suis enfermée dans la salle de bain pour me laver et accessoirement, me caresser… J’avais envie de recommencer, jouer avec l’interdit, le feu, je trouvais ça excitant… Mais j’avais peur qu’il me quitte, j’étais amoureuse de ce garçon, et lui de moi. Pourtant, le désir était plus fort que tout. La tête en arrière sous le pommeau de douche, je réalisais que ma bouche goûtait quand même fort le sperme… Cédric devait avoir bien compris de ...
... quoi il était question, mais il n’a pas lâché le moindre mot. Eh bien, mon chéri, je vais encore devoir te punir, pensais-je. Nous avons mangé rapidement, débarrassé, puis il s’est levé et m’a rappelé qu’il devait partir quelques jours chez un de ses potes, puisqu’il avait trouvé un stage d’observation dans une classe de français dans un lycée d’une autre ville. Ouh là ! … Ça voulait dire que j’allais me retrouver seule presqu’une semaine… ? Des pensées plus perverses les unes que les autres se mélangeaient dans ma petite tête… (Cédric). J’allais la laisser seule, une semaine. Merde, je venais de comprendre (même si je ne pouvais m’y résoudre), que j’étais cocu et, j’allais laisser ma copine, sexy comme jamais, seule, une semaine… N’importe quel mec aurait pété un plomb, mais pas moi. J’étais plutôt de genre à éviter les conflits. Je n’ai rien dit. D’un côté, j’étais mortifié, de l’autre, passablement excité. Á dire vrai, ça me rendait chaud de savoir qu’elle pouvait me faire cocu... Mais d’un autre côté… Oh, je sais, ça peut sembler stupide de l’avoir laissée se faire défoncer par trois gros types pervers, en même temps, chez nous, dans notre lit et puis de jouer au jaloux. Mais là, tout ce dont je m’étais plaint quand elle allait à reculons côté sexe me revenait comme un boomerang en plein front. Je sentais qu’il y avait un prix à payer, si je voulais la voir devenir plus, comme dire… Plus espiègle, coquine, perverse, salope, cochonne… (Sophie). Je n’avais pas la moindre idée ...