On n'est jamais à l'abri d'une surprise - Sophie
Datte: 04/04/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
... au bas de l’escalier, pris le bus pour aller chez Alex’ ; elle habitait à 15 minutes en bus et je n’avais pas envie de marcher, malgré le fait qu’il faisait bon, dehors. Alex’ habitait dans un quartier beaucoup plus calme que le nôtre, dans une maison où la propriétaire qui vivait seule, avait aménagé une partie de son étage en appartement étudiant. Elle était bien où elle était, d’autant que la propriétaire n’était presque jamais là et que, elle au moins, n’aurait pas eu envie de la baiser, si elle avait loupé le loyer. Mais bon, était-ce vraiment un avantage ? Moi, ça m’avait révélée chienne, donc, … ! J’ai eu un petit rire nerveux. Je me remettais de cette légère absence et je suis descendue du bus constatant une fois de plus que les hommes présents fixaient mon cul avec des regards équivoques. Je me trouvais devant chez Alex’, dans l’allée de la maison bordée d’une pelouse et de parterre de fleurs impeccablement entretenus, comme mon maillot, songeais-je en rigolant intérieurement. – Coucou, ma chérie ! Comment ça va ? Wahou ! T’es belle ! Petit bisou sur le coin de mes lèvres… Je sentais l’excitation monter, même si je n’avais jamais été attirée par une fille auparavant… Je feignais de ne pas le montrer. Alex’ était magnifique. Une petite robe bleu foncé, ses cheveux dorés mi longs, légèrement ondulés, ramenés derrière ses oreilles, laissant apparaître ainsi son visage si doux. Elle avait ses sourcils plus foncés que ses cheveux, ce qui lui donnait un air mystérieux, ...
... intimidant. Elle avait les yeux bleus en amende, une petite bouche avec des lèvres fines, les pommettes rebondies, les joues légèrement rosies qui ressortaient, grâce à sa peau claire. Elle portait de petites sandales laissant voir ses petits pieds soignés. Ses jambes étaient superbes, de même que sa poitrine forte, impeccablement mise en valeur grâce à sa robe. C’était le genre de fille qui avait, comment dire, une sensualité naturelle, quoi ! Sans en faire trop. Elle ressemblait à la supportrice de football, la belge dont beaucoup de mecs parlaient. Je me plaisais à penser que je commençais à être sensuelle, moi aussi, même s’il avait fallu que je me fasse partouzer pour ça… Elle m’a invitée à entrer, passant devant moi dans l’escalier qui menait au premier. Là, je détaillais son cul, parfaitement moulé dans sa robe… Je chauffais… Perso’, j’avais mis une chemise longue, légère, bleu ciel, et une petite jupe bleu marine, légèrement plissée, courte, et mes petites sandales. Toutes les deux ensemble, habillées comme ça, on était très belles pensais-je. La soirée d’étude s’est déroulée sans ambiguïté sexuelle, pas de sous-entendu, rien. Le seul événement sensuel, c’était le petit baiser. Peut-être m’étais-je fait des idées ? Nous avons terminé les petits sandwiches préparés par Alex’ en analysant une énième peinture de Van Eyck quand le réveil de la chambre afficha 21h00. On avait bien travaillé. J’étais prise d’une seine fatigue, du genre de celle qu’on ressent après une journée ...