Les émois de Valériane - 1/3
Datte: 22/06/2017,
Catégories:
hplusag,
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Oral
init,
... supplier. D’une voix que je m’ignore étranglée, caverneuse et résonnante d’appétits exacerbés, j’éructe mon impatience : — Tu le sais bien, bouffon, je veux … et expirante j’achève, que tu me prennes. À peine a-t-il recueilli l’humiliant aveu, qu’appliquant sa main sur mon sexe, il y introduit un doigt sournois au travers de la voilette qui le gante. Je bondis et m’épanche. Cette rudesse, cette fougue, au demeurant très mesurées, exaucent des vœux secrets. Il me semble, tout à coup, que je les attends depuis des années, qu’elles me révèlent et font hurler cet inconnu : mon corps, celui de ferveur, de passion et de félicité dont je n’ai que trop différé l’avènement. — C’est ici que ça vous démange, s’esclaffe-t-il en remuant faiblement la phalange exploratrice et découvrant la moiteur de ses parages, il ajoute :— Oh… la vilaine fille s’est pissée dessus, il nous va falloir l’éponger. Je tremble comme une feuille tandis qu’il m’aide à faire le tour du lit pour m’étendre au bord de celui-ci, toujours face au miroir et les jambes ballantes. — Relevez votre défroque… plus haut, je tiens à m’assurer de la réalité de vos ardeurs. J’ai pris appui sur mes bras repliés afin de suivre la scène. Je me perçois tirant lentement le tissu vers le haut, découvrant l’échancrure plus opaque des bas puis mes chairs mordorées. Quand j’expose mon mont de vénus orné de sa fluette forêt sombre bien taillée et que je le vois l’incendier d’un regard plein de fiévreuse lubricité, je suis une ...
... seconde tentée de me recouvrir, mais cède au charme du spectacle, suis fascinée par la splendeur sensuelle de ma propre anatomie. — Écartez vos cuisses, commande-t-il alors, et présentez-moi ce trésor que vous avez cru devoir occulter jusqu’à ce jour.— Je ne peux pas… j’ai trop honte… tout du moins, ne me fixe pas ainsi !— Allons donc, jeune Valérie, cessez d’être bégueule et laissez-vous gagner par les sortilèges insidieux de l’immodestie. Découvrez combien ils peuvent accroître vos vertiges, comment ces peurs et ces humiliations amplifient nos jubilations. Timidement, je m’exécute encore. Sans me quitter des yeux, il ôte posément son veston et déboutonne la chemise qu’il enlève à son tour. J’appréhende terriblement ce moment de vérité qui risque de tout ruiner. Comment vais-je accepter la décrépitude de son corps usé ? Quand le physique de votre partenaire vous déplaît, quel est donc le support du désir ? Est-on prête à se contenter de n’importe quel quidam afin de s’assouvir ? Ces questions pour obsédantes qu’elles soient me paraissent à cette heure ouvrir à des réflexions trop compliquées. À l’encontre de mes craintes, ses chairs, certes un peu flasques et fanées, restent convenables, les bourrelets adipeux quoique présents ne sont ni trop nombreux ni trop marqués et les denses frisottis cendrés qui ornent son torse me plaisent plutôt. Lorsqu’à genoux, il se faufile entre les miens, je suis surprise par la souplesse et la douceur de sa peau. Un brasier dévore bien vite mon ...