Les émois de Valériane - 1/3
Datte: 22/06/2017,
Catégories:
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Oral
init,
... contours et voici que sans détour s’en livrent céans plus mignonnes encore. Il achève de m’étendre sur le lit, tout en les entourant de savoureuses préventions, de pétillants chatouillis très excitants de sa barbiche et poursuit son dithyrambe : — Ah ! la fesse cachée de Valériane, j’y discerne, jumeaux, le mont Olympe séjour des déesses et le mont Parnasse, abri des muses. Entre eux, cette accueillante vallée abritant, j’en suis sûr, les sources tièdes de la jouvence et de la félicité auxquelles il me tarde de m’abreuver. J’adore les voir ainsi palpitantes et horripilée, j’aime à la folie leur neigeuse teinte cernée par ce hâle cuivré qu’y ont imprimé les ardeurs de l’été. Il écarte doucement mes jambes pour placer les siennes entre elles puis agrippant mes hanches, il me tire vers son ventre de sorte à ce que je me retrouve à quatre pattes devant lui. Il guide son sexe en complète érection, igné, long et dur, qui se faufile entre mes cuisses, jusqu’à mon vagin, où il quémande l’asile du temple. Lentement, il engage son gland dans la fente ruisselante. J’ai tellement hâte qu’il me prenne que je me porte en arrière, le percutant de ma croupe. J’ondoie sous son corps à la cadence de son désir que je tente de presser du mien. J’imagine la scène risible au moins sinon franchement grotesque, nos deux silhouettes mal assorties, inconciliables, séparées par l’outrage des années. J’ouvre les yeux pour interroger le miroir et tous ces mots « mal assorties, inconciliables, séparées ...
... par l’outrage des années», me paraissent alors fort abusifs. Quand tant de jeunes et sémillantes mortelles accomplirent leurs amours avec Zeus l’ancien, n’y eut-il qu’aveuglement de leur part ? Mon amant, j’ai envie subitement de le gratifier de ce titre, me défonce de plus en plus profondément et à chaque charge, il me déchire davantage provoquant des geignements qui gravissent les octaves. Aucun empressement grossier ne l’anime et une de ses mains s’active sur mes grandes lèvres, l’autre sur ma gorge pour me distraire de l’écartèlement qu’il m’inflige. Je bascule dans une sorte d’égarement hébété où je ne distingue que les pulsations de son boutoir. Enfin il s’enfonce complètement en moi en poussant un râle puissant et son va-et-vient s’accélère. Il a lâché ma chatte et mes seins pour corseter ma taille d’une vigoureuse étreinte. Il m’attire et me repousse au rythme de ses pénétrations et à chacune je sens le battant de ses bourses percuter mes fesses. Je vois, dans la glace, mes mamelles pendantes danser et se balancer selon le tempo qu’il m’imprime et cette vision me révulse complètement. Je suis tout à la fois séduite par sa beauté sensuelle et effarouchée par sa bestialité. Des ondes de bien-être inondent mes reins et mon poitrail, remontant par vagues progressives et serrées jusqu’en ma nuque. Ma respiration se précipite, je ne maîtrise plus mon corps galvanisé par de furieuses convulsions. J’ai chaud, je suis en ébullition et je transpire, mais c’est divin. Je me tords, ...