1. Balade en montagne


    Datte: 05/04/2019, Catégories: ffh, inconnu, vacances, forêt, amour, Oral pénétratio,

    ... belle peut-être, mais sa chute a déchiré et taché son tee-shirt, maculé son corps de boue. — N’ayez pas peur, je vais vous tirer de là. Voyons d’abord ce que vous avez.— J’ai la cheville cassée, je le sens.— Elle est peut-être seulement foulée, on va voir ça.— Ne me touchez pas, vous pourriez m’estropier, je veux que ce soit un docteur ou au moins un secouriste qui l’examine.— Soyez tranquille, je suis secouriste et j’ai de l’expérience. Il prend le mollet en main. Naturellement, elles partent en montagne comme pour aller à la plage, en baskets ! La cheville est enflée et prend une couleur assez sombre. Petite hémorragie interne. Doucement, il palpe la zone tuméfiée. Il la fait bouger avec précautions, tâte toute la partie douloureuse. Pour lui, pas de doute, il s’agit d’une foulure. Il faut l’immobiliser et surtout ne pas la faire travailler. Cela promet du sport pour remonter ! — D’après moi, vous n’avez qu’une foulure. Il faut immobiliser la cheville et surtout ne pas vous appuyer dessus. Je vais aller chercher une bande dans mon sac.— Mais ça me fait terriblement mal !— Je vais vous frictionner avec une pommade et vous donner un analgésique. Il repère le meilleur chemin pour rejoindre l’autre fille et examine soigneusement les appuis en grimpant. Quelques minutes plus tard il est de retour. Et le métier reprend le dessus, il agit en professionnel. Rapidement, les médicaments, mais surtout l’assurance du soignant ont calmé la blessée. — Maintenant, il faut remonter.— ...
    ... Mais il faut aller chercher des secours, les pompiers ou un hélicoptère.— Je ne sais pas ce que pourrait faire un hélicoptère dans cette forêt. Quant aux pompiers, il faut les prévenir. Or ici aucun portable ne passe, donc il faut descendre jusqu’au village, soit environ deux heures. Au moins autant pour remonter, il fera nuit. Si vous y tenez, je vous laisse ici, je vais au village.— Mais comment faire pour sortir de ce trou ?— Je vais vous prendre sur mon dos, ainsi nous rejoindrons le sentier. Puis nous aviserons.— Mais on risque de retomber tous les deux !— Faites-moi confiance.— Mais…— Écoutez : soit je vous remonte, soit je repars, c’est comme vous voulez !— Bon, d’accord. Luc la prend délicatement et l’installe sur son dos. Puis, péniblement, il reprend le chemin qu’il a choisi un peu plus tôt. Il lui faut près de dix minutes pour rejoindre la deuxième femme. La blessée est impressionnée par l’exploit réalisé : elle ne pèse que cinquante kilos, mais tout de même ! Le groupe repart après quelques minutes de repos afin de rejoindre le sentier. Le sac a été pris par la touriste valide ; elle le trouve très lourd, mais le sauveteur est suffisamment chargé. Le terrain est plus facile, moins pentu. Quelques minutes plus tard, ils sont sur le chemin forestier. Luc pose son fardeau et s’assied, épuisé. — Bon, maintenant, que faisons-nous ? leur demande-t-il. Les femmes se regardent, parlent ensemble, s’interrompent, ne savent finalement que dire. — Il y a trois hypothèses ...
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