Balade en montagne
Datte: 05/04/2019,
Catégories:
ffh,
inconnu,
vacances,
forêt,
amour,
Oral
pénétratio,
... possibles, leur dit-il : premièrement, nous descendons à pied. Mais il y a deux heures de marche pour quelqu’un de valide, vous ne pouvez pas marcher et je ne peux pas vous porter ; deuxièmement, je descends à pied chercher du secours : les secours ne monteront peut-être pas de nuit pour une cheville foulée ; dernière solution, nous restons ici, demain nous réexaminerons la situation. Voilà ce que je peux vous proposer.— Si nous restons ici, monsieur, comment ferons-nous, nous n’avons pas de vêtements de rechange et rien pour coucher.— Et puis, la forêt de nuit, ce n’est pas sûr ! remarque la blessée. Luc sourit devant tant de naïveté. Puis il décide de les calmer un peu. — Écoutez, il nous faut rester ici. N’ayez pas peur, on se débrouillera. Mais d’abord, pas de monsieur, je m’appelle Luc, ce sera plus simple pour discuter.— Moi c’est Alice, dit la blessée.— Et moi Béatrice, Béa pour les amis.— Bon, je vois que vous êtes parties un peu légèrement, polo, short et baskets, ce n’est pas une tenue pour aller en montagne.— Mais on s’est perdues, on voulait rentrer pour midi. On a essayé de prendre un raccourci pour descendre plus vite, dit Béa.— Alors, vous n’avez rien mangé depuis ce matin ?— Non, ni rien bu et mon estomac commence à protester, avoue Alice.— Pour boire, voilà ma gourde, vous pouvez la vider, il y a une source pas très loin d’ici. Pour manger, ce sera plus sommaire, j’ai un gros pain, je vais vous en donner un peu avec une boite de pâté.— Oh merci ! et tant pis ...
... pour la ligne, s’écrie la blessée. Il les a servies, puis est allé refaire le plein d’eau. Durant son parcours il a cherché un lieu où il pourrait planter sa tente pour la nuit. À son retour, il leur fait part de ses intentions. — J’ai trouvé un endroit pour camper, ce n’est pas loin d’ici et surtout en cas de pluie nous ne risquerons rien. Nous pouvons y aller. Béa a repris le sac, et Luc, Alice sur le dos. Arrivé à l’endroit repéré, il a rapidement dressé la tente et creusé les fossés d’écoulement d’eau de pluie. Il n’a pas voulu les effrayer, mais un orage d’été pourrait éclater cette nuit. Le temps a passé, la journée est bien avancée. Les deux femmes le regardent, échangeant à voix basse des sentiments admiratifs pour leur sauveteur. — Ce soir, ce sera nouilles, une pomme et café. Excusez-moi, j’ai prévu pour un, pas pour trois. Mais je comptais rester quatre ou cinq jours en route.— Oui, mais pour se couvrir ?— J’ai un bon duvet, mais à une place. En l’ouvrant, on pourra le mettre au-dessus de nous, mais il faudra se serrer. D’ailleurs, nous y serons bien obligés si l’on entre tous les trois dans la tente ! Elle n’est pas grande. Pour les habits, j’ai un survêtement, un chandail, un jean. Je vous les passerai, ils seront peut-être un peu larges pour vous.— Oh, merci, mais vous ? s’inquiète Béa.— Ne vous faites pas de souci pour moi. Luc est allé leur chercher de l’eau pour qu’elles se lavent un peu. Après un petit entretien à voix basse, elles se sont défaites de leurs ...