1. Balade en montagne


    Datte: 05/04/2019, Catégories: ffh, inconnu, vacances, forêt, amour, Oral pénétratio,

    ... polo et short et c’est en sous-vêtements qu’elles se sont nettoyées. Tout en montant la tente, Luc a profité de l’occasion pour les examiner. Alice est bien la poupée sophistiquée qu’il avait devinée : une ligne bien dans la tendance obtenue par un régime alimentaire strict, mais lui, en tant que kiné, il voit que tout est artificiel, pas de consistance dans le corps ou les membres, tout dans l’apparence. Par contre, Béa n’a aucune chance de monter sur un podium de miss ni de poser pour une ligne de vêtements. Certes, son mètre soixante-quinze serait apprécié, mais pas sa ligne. Trop grosse, jugeraient les couturiers. Par contre, elle retiendrait l’attention dans une compétition de natation. Les épaules et le bassin assez larges, les seins volumineux. Quant aux jambes, surtout les fesses et les cuisses, bien fermes, c’est une perfection au goût de Luc. Mais toutes deux sont appétissantes et lui conviendraient, l’une comme l’autre, s’il les avait rencontrées dans d’autres circonstances. Elles se sont partagé les vêtements. Elles ont ri de se voir ainsi attifées, elles d’ordinaire si coquettes ! Le chandail flotte sur le torse menu d’Alice ; quant au jean, il la rend parfaitement ridicule. Par contre, le survêtement, même s’il est trop grand pour Béa, ne la désavantage pas trop. Une heure après, les trois campeurs se retrouvent autour du repas. Les deux femmes mangent dans la même assiette et Luc dans la casserole. La nourriture pourtant simple leur semble délicieuse. Et le ...
    ... café soluble est le bienvenu. Ils ont échangé des banalités. Elles se sentent un peu excitées de passer la nuit avec un mec, serrées sous la toile. — Il faut songer à se coucher, prendre place avant qu’il ne fasse totalement sombre. J’ai bien une petite lampe, mais je préfère ne l’utiliser qu’en cas de besoin, leur dit Luc.— D’autant que nous sommes fatiguées, reconnaît Béa.— Je ne sais pas avec quel produit vous m’avez massé, mais ma cheville me fait beaucoup moins mal.— Il s’agit d’une foulure. Si vous ne la sollicitez pas trop, vous serez rapidement sur pied, c’est le cas de le dire, lui assure Luc. Il les a laissé entrer les premières, ne voulant pas imposer la place qu’il occuperait. Cela lui plairait bien d’être entre les deux. — Venez, nous vous avons laissé un peu de place. Il s’avance à quatre pattes, trouvant un espace entre les deux corps. Sagement, il s’allonge et étend le duvet sur les trois. Bien sûr, il a nettoyé soigneusement le sol avant de dresser la tente, placé en travers la mince bande de plastique qui lui sert de matelas, à hauteur des hanches. Mais, malgré les vêtements, la couche est dure. Après un bonsoir collectif, chacun tente de trouver le sommeil. C’est d’abord un sourd grondement, comme le passage d’un train. Une déflagration tire brutalement les filles de leur sommeil. La tente est illuminée par des éclairs successifs, une lumière presque ininterrompue. Les arbres agités par le vent dessinent des ombres fantastiques sur la toile. La pluie se ...
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