À l'ombre de ses ailes (3)
Datte: 08/04/2019,
Catégories:
Erotique,
... le portail ? S’il vous plait, ne me laissez pas ainsi à discuter au travers de la porte. — Que me voulez-vous ! — Rien… si, enfin si, je voudrais… vous refaire l’amour. — Quoi ? Vous êtes fou ? — Non ! Je… ouvrez moi s’il vous plait, ma belle. — Pour que vous m’imposiez encore vos amis ? — Mais pas du tout ! Je veux, voudrais seulement que vous et moi fassions l’amour, comme ça tous les deux, sans témoin. — Vous avez profité de moi cette nuit et vous avez l’audace de venir chez moi ? Qui vous a donné mon adresse d’abord ? — Mais vous ma belle. Je l’ai relevée sur votre carte grise de voiture, c’est aussi bête que ça ! Allons n’ayez aucune crainte. Je veux simplement que nous fassions l’amour tous les deux. — Ma parole ; vous êtes cinglé. — Pas le moins du monde. J’ai bien compris que vous aimiez cela. Ne me laissez pas comme un con derrière la porte, je vous en conjure. — Franchement ? Vous vous imaginez que je vais faire tout ce que vous voulez ? — Oui ! J’en suis persuadé. — Vous ne manquez pas d’air vous. Donnez-moi une seule bonne raison pour je vous fasse confiance maintenant et que je vous ouvre ? — Le film, Claude, le film ! — Quoi ? Quel film, qu’est-ce que vous racontez ? — Ben… j’ai tout filmé hier soir… du début à la fin, le bandeau, la baise, comment vous suciez, enfin tout quoi. — Mais… c’est dégueulasse. Je vais appeler les flics. — A votre place, je ne ferais pas ça ! On vous voit parfaitement osciller de la tête pour nous donner le feu vert, votre accord ...
... pour cette soirée. — Vous êtes un salaud… — Pas du tout, je vous remettrai la vidéo si vous m’ouvrez et si vous me donnez ce que je demande… — Vous voulez me baiser contre ces images ? — C’est aussi simple que ça, oui… alors décidez-vous ! Claude venait de baisser la tête. Ce salaud avec sa voix aux inflexions trainantes et douceâtres, il attendait derrière le panneau de bois. Pourquoi ses doigts tremblants exécutèrent-ils l’ordre qu’il venait de lui donner ? Pire encore, comment son ventre pouvait il lui donner de telles démangeaisons ? Et elle sut d’un coup, que ce type avec ses propos la faisait mouiller, mais alors mouiller d’une façon ignoble. Et il entrait dans la pièce avec un sourire de requin. — Et bien ? Tu ne m’aurais donc pas fait entrer ? Et je vois que tu es déjà prête ! Ne perdons pas de temps. Tiens, tu peux vérifier que ce sont bien tes propres images qui sont sur cette vidéo. — Non… et qu’est ce qui me prouve qu’il n’y a pas de duplicata ? — Rien ! J’ai envie de toi. On fait ça où ? Ici, dans ta cuisine, dans ta chambre ? Montre-moi le chemin. — … ? Non ! Je ne veux pas… — Tête de mule toujours. Nous ne sommes que tous les deux. Viens là ! Dimitri venait de lui saisir le poignet et il l’attira contre lui. Sa bouche avec un rictus qui se voulait sourire vint se frotter contre celle de la femme. Instinctivement elle repoussa sa frimousse en arrière pour l’empêcher de parvenir à ses fins. — Je vois. J’adore dresser les pouliches de ton espèce. Tu es née pour être ...