1. À l'ombre de ses ailes (3)


    Datte: 08/04/2019, Catégories: Erotique,

    ... Quelle importance. Elle revivait presque seconde par seconde les assauts qu’elle avait subis. Et même sous le jet tiède, son corps n’arrivait plus à baisser sa fièvre. Elle se jugea dingue, d’être ainsi prête à re-jouir en songeant simplement à ce qui lui était arrivé. Ce type l’avait réveillée sexuellement et elle était consciente que sa tête tout comme sa chair attendait déjà d’autres jeux… du même ordre. — oooOOooo — A la sortie de ses ablutions Claude eut envie de repasser ses frusques neuves, achetées la veille. L’occasion était propice à un nouvel essayage. Elle commença par les culottes et les soutien-gorge qui lui collaient à la peau comme des gants. C’était simple de se sentir presque belle, ou pour le moins jolie à croquer dans ses fanfreluches sexy. Ensuite les jupes aussi recouvrirent ses fesses de leurs textures agréables. Puis elle se mit à évoluer de son dressing à sa chambre à coucher avec aux pieds ces escarpins qui lui galbaient les mollets d’une surprenante façon. Drôle comme elle se voyait plus féminine, plus femelle, aurait-elle été tentée de dire. Mais au bout de longues minutes d’essayage, elle replia soigneusement ces effets pour les mettre dans la panière de linge à laver. Les chaussures elles, trouvèrent asile dans l’armoire qui en comptait déjà quelques paires, moins élégantes sans doute, mais toutes aussi confortables. Elle finit par déambuler nue dans son intérieur, lasse, moulue par ses excès sexuels de la nuit. Quelques images s’accrochaient ...
    ... encore à son esprit alors qu’elle préparait un déjeuner sur le pouce, histoire de calmer son estomac qui réclamait. Le sourire qu’elle eut en songeant que partout chez elle une sorte de faim s’installait, aussi bien physique qu’intime, et que son appétit lui faisait faire des trucs bien étranges. Après son quignon de pain et sa tranche de jambon avalés en deux temps et trois mouvements, elle finit par aller s’allonger sur son canapé. Le cuir fauve de celui-ci la fit frissonner. Elle somnolait depuis quelques instants quand la sonnette de sa porte se mit à carillonner une chanson de dérangement. Qui pouvait bien venir la surprendre à cette heure-ci, en plein après-midi ? Elle n’avait que peu d’envie de voir ce visiteur inattendu. L’autre insistait sur le grelot et de guerre lasse, elle se rendit au visiophone. L’œil de la caméra, depuis la route lui renvoyait l’image d’un homme aux tempes grisonnantes. Ce n’est que lorsqu’il se tourna pour de nouveau appuyer sur le bouton, qu’elle le reconnut. Dimitri ! Mais comment avait il eut son adresse ? Sans trop comprendre et oubliant le fait qu’elle était à poil entièrement, elle actionna l’ouverture du portail. Elle allait entrouvrir la porte et se rendait alors compte de sa nudité. Trop tard ! L’autre tambourinait déjà contre le panneau de chêne qui le séparait de son entrée. — Claude ? Vous êtes là ? Claude c’est moi ! Votre ami, Dimitri. — … euh ! Oui, que me voulez-vous ? — Vous n’allez pas m’ouvrir ? Maintenant que vous avez ouvert ...
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