1. Xanths (1)


    Datte: 11/04/2019, Catégories: Erotique,

    ... fallu moins d’une heure pour te tuer. T’as eu beaucoup de chance que je sois là. La période de gestation dépend du nombre de fois où tu te fais engrosser je crois, du moins pour les plantes. Il y a quelques printemps, je connaissais une survivante qui arrivait à conserver les graines plus de quelques jours. Mais c’est pas le cas pour les animaux ou les humanoïdes. Là c’est la mort assurée sans Xanthos, fais attention. Une autre survivante ? Une fille par semaine environ si j’avais bien retenu. Mais alors il en connaissait ? — Vous connaissez des femmes comme moi ? demandais-je. Je veux dire, vous savez où en trouver. Il prit une mine grave, une larme se mit à couler le long de sa joue : je devais avoir touché une corde sensible. Il me répondit en me regardant droit dans les yeux : — J’en ai connu des dizaines. Je peux te filer un coup de main. La plupart du temps elles ont trop peur de moi pour rester à mes côtés plus de quelques heures. En vrai j’en ai côtoyé moins d’une vingtaine sur les 40 derniers printemps. Elles finissent toutes par se faire attraper par Nathanaël et ses sbires. Plus le continent est gigantesque, j’ai à peine fait le tour une fois dans ma vie ; vous pouvez apparaître n’importe où. Il marqua un temps d’arrêt, avant de s’allonger contre les rebords le renfoncement de la roche : — Tu devrais dormir, je veille. Demain matin je te filerai un coup de main pour t’habituer à ta nouvelle vie. En attendant repose-toi. Je n’en voulais pas. J’étais très bien chez ...
    ... moi, pourquoi fallait-il que cela m’arrive ? Tout cela ne pouvait être qu’un cauchemar. J’allais probablement me réveiller dans ma chambre, prêt à reprendre les études d’un moment à l’autre. *** Sauf que ce ne fut pas le cas. Le lendemain matin, je me réveillai au même endroit. Le monstre à ma droite ronflait : je saisis l’occasion. En me levant, je remarquai que mes « vêtements » laissaient globalement tout entrevoir : mon téton droit était clairement visible, tandis que mon pagne m’arrivait réellement « ras-la-touffe », à tel point que le moindre geste laissait entrevoir mon intimité. Monstre pervers. J’hésitai tout de même à m’enfuir purement et simplement : il m’était venu en aide. Et même s’il avait clairement abusé de moi, si ne serait-ce que la moitié de son récit était vrai, il m’avait tout bonnement sauvé la vie. Je décidai donc d’explorer les alentours : je descendis la colline au beau milieu de la forêt, et il ne me fallut pas cinq minutes de marche pour entendre une rivière. L’occasion rêvée : je décidai de me laver. Mes « habits » enlevés, je me glissai délicatement dans l’eau : elle était à la température parfaite, juste assez fraiche pour contraster avec la chaleur presque étouffante de la forêt. rjbrkkuy L’endroit était idyllique ; le courant faible, je me laissai aller au gré des sifflotements des oiseaux et du ruissellement de l’eau. Toutefois, je finis par entendre une branche craquer derrière moi : c’était le troll. Il était debout et me regardai, la queue ...
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