Début de soirée - Histoires de Sexe

Début de soirée

... la seule à prendre des risques. Je te demande donc d’aller aux toilettes et, à ton retour, de me confier le tee-shirt que tu portes sous ton chemisier.— T’es complètement folle ! répond-elle vivement, à un point tel que les consommateurs des tables voisines jettent un regard surpris dans leur direction. Sans culotte sous ta jupe, c’est facile tu ne risques rien.— Tu dis cela, mais tu ne serais même pas prête à faire de même.— Peut-être ! Mais tu as vu mon chemisier. Autant me promener sans rien.— Ah oui. Je n’y avais pas pensé, c’est peut-être une idée.— !!!— Non je rigole. En revanche, avec juste ton chemisier, je suis sûre que le spectacle sera des plus charmants. Voyant que son amie ne change pas d’idée, Aude essaye une autre stratégie. — Bon sois sympa. On a bien rigolé ; j’en sais un peu plus sur toi. Mais, maintenant tu remets ta culotte, tu me laisses mon tee-shirt, et on poursuit notre ballade.— Non, non, non ! Ce serait trop facile. Tu as voulu me tester. À mon tour maintenant.— S’il te plaît. Ne me fais pas ça.— Arrête ! Bientôt tu vas me faire pleurer.— Ne te moque pas de moi. Je te le demande, à toi, ma meilleure amie. Qu’est-ce que tu veux ? Que je me mette à genoux devant toi ?— Bon. Très bien. Dans ce cas-là, autant en rester là. (Carole commence à se lever). On finira notre shopping un autre jour. J’étais loin d’imaginer que tu ne tiendrais pas tes engagements.— Arrête. On ne va pas se fâcher pour cela. Ce n’était qu’un jeu.— Un jeu, peut-être… mais avec des ...

... règles. Et tu n’as pas voulu les suivre.— Tu ne vas pas me faire la tête pour si peu.— Je croyais que l’on se faisait confiance, que l’on était de vraies amies pour lesquelles une parole c’est une parole. Aude envisage alors de se défiler. Et de profiter de cette occasion pour tout arrêter. Mais Carole semble prendre cela très mal, et de lui en vouloir pour sa défection. Elle pourrait envoyer promener son amie ; cependant cela serait contraire à leur amitié. Elles se sont toujours vouées une confiance sans faille, et elle se doit de respecter son engagement. Elle n’hésite donc pas longtemps. Sans un mot, l’air plutôt contrarié, elle se lève et se dirige à son tour vers les toilettes. Carole, satisfaite d’elle et de sa comédie, va l’attendre à l’entrée de la brasserie, les paquets en main. Quand elle la voit arriver, elle se dit que son amie est vraiment très jolie. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à le remarquer, car le serveur ne la quitte pas des yeux pendant qu’elle se dirige vers elle. Elle offre vraiment un très beau spectacle avec ses seins libres qui, malgré leur taille modeste, tressautent à chaque pas, et dont l’aréole brune des mamelons est parfaitement visible sous le léger tissu. Contrairement à ce que s’attendait Carole, bien qu’un peu crispée, Aude semble plutôt sûre d’elle et peu gênée par la situation, le regard droit devant elle. Elle arrive, son sac à main en bandoulière les bras le long du corps, un léger sourire aux lèvres. — Tu es contente. Tu as ce que ...