Mélanie, étudiante à Bordeaux (20)
Datte: 16/04/2019,
Catégories:
Trash,
... que Lenoir était un dominant et qu’il lui faudrait accepter beaucoup. Elle passa inconsciemment la langue sur sa lèvre inférieure, puis mordilla celle-ci. Elle hocha la tête pour elle-même, sachant déjà qu’elle était prête à accepter tout cela. La lecture des pages suivantes la fit frémir, mais la rassura aussi, étrangement. Elle décida de tout cocher, par hypothèse. Mais d’abord il lui fallait en discuter avec Lenoir. Si elle n’avait aucun problème pour l’épilation intégrale définitive ou les piercings même intimes, elle rechignait devant certaines pratiques (zoophilie, marquage, location voire vente à d’autres Maîtres). Arrivée à Périgueux elle regagna son petit appartement à pied. Devant un thé et quelques biscuits qui allaient constituer son repas, elle porta un regard critique sur son logement. Les murs défraîchis, les vieux rideaux, la moquette fine et usée, les meubles sans valeur ; rien qui mérite d’être conservé, assurément ! Le lendemain, elle donnerait son préavis à Périgueux Habitat. En soirée, la petite blonde s’assit devant son micro-ordinateur et envoya un message à Lenoir : « Bonsoir. Je suis bien arrivée. Je voudrais des précisions. Vous parlez de punitions. Vous envisagez de me battre régulièrement ? » Le réponse n’arriva qu’une petite heure après. « Oui, du moins au début. Au moins deux fois par jour. Ou plus, selon mes envies et tes manquements. « D’accord. Et les piercings ? De quel genre ? Le marquage ? « Piercings : tunnels, comme ta fille. Je ne peux ...
... pas te faire moins qu’à elle. Et d’autres, langue, nez, aréoles, clitoris. Pour le marquage, on verra. « D’accord. La zoophilie, c’est berk, non ? « Je ne te forcerai pas. N’oublie pas le mot de sécurité, et les mots d’alerte. « C’est quoi, les mots d’alerte ? « Vert, orange, rouge. Comme les feux de signalisation, tu avertis si tu as peur. De quelqu’un, de quelque chose. « Et location ? Vente ? « Je compte te prêter à des amis, voire te louer pour des durées déterminées. Te vendre est hors de question. Raie la formule. « Merci. Je vais réfléchir. Bonne nuit, Monsieur. « Bonne nuit, Sandrine.petite pute. » Elle frissonna en lisant ces derniers mots, des mots insultants qui l’auraient horrifiée et blessée dans un autre contexte, s’ils avaient été écrits ou prononcés par une autre personne. Étrangement, ils lui firent plaisir à la fin de cet échange de mails. Elle était encore sa petitepute, c’était rassurant. Le lendemain, elle donna sa démission à son patron, refusant qu’il la touche mais acceptant de travailler encore, le temps qu’il la remplace. Elle en avertit Arnaud Lenoir le soir même. « Bien, tu devais réfléchir un mois avant de te décider. Je te punirai durement pour ta désobéissance. « Oui Monsieur. Mais je ne pourrai venir avant quinze jours, au moins. « J’attends le formulaire signé sous huit jours, dans ce cas. « D’accord. Je le posterai demain. Mais j’ai des questions, encore. « Vas-y. « Vous ne parlez pas de me faire augmenter la poitrine. « Tu en as envie ? « Pas ...