1. Romane et les plaisirs solitaires (ch. 2)


    Datte: 17/04/2019, Catégories: Masturbation Voyeur / Exhib / Nudisme

    Chapitre 2On finissait de dîner.– Je peux te demander un truc ?– Bien sûr. Vas-y !– Ce matin, quand tu l’as eu ouverte la clef, que tu t’es rendu compte de ce qu’il y avait dedans, ça a quand même dû te faire vachement drôle.– Un peu…– T’as ? Oh, et puis non, dis rien ! Dis rien ! Je préfère pas savoir, tout compte fait. En douce que qu’est-ce tu dois penser de moi maintenant !J’ai éclaté de rire.– On n’est plus au Moyen-Âge, attends ! Une nana qui se donne du plaisir, il y a vraiment pas de quoi en faire tout un plat.– Tout le monde pense pas comme ça.– Oh, quand même ! Au jour d’aujourd’hui…– Oui, oh, ben alors là détrompe-toi ! Pour la plupart des types, une nana qui se caresse, c’est qu’elle est en manque. Qu’il lui faut une queue.– Mais ça n’a rien à voir enfin !– Heureuse de te l’entendre dire.– C’est évident. Et pareil pour nous, les mecs. Quand tu te donnes du plaisir, c’est une affaire entre toi et toi. Entre toi et ton imaginaire, tes fantasmes, tes souvenirs. L’autre, quand tu t’occupes de toi, il te dérange plutôt qu’autre chose.– Ah, ça, c’est sûr !Elle a souri.– Tu sais que je voulais pas y venir en colocation, ici, avec toi ? Si Ludovic avait pas insisté et insisté. « Mais il y a que des avantages enfin ! », jamais je me serais décidée. Et tu sais pourquoi je voulais pas ? Parce que je me connais. Quand je suis dans mon délire, souvent je maîtrise plus rien. Je me mets à beugler comme une possédée. Alors je me disais qu’un jour ou l’autre, forcément, tu ...
    ... finirais par t’en apercevoir, surtout dormant dans la chambre juste à côté, et que, ce jour-là, c’en serait fini de ma tranquillité. Tu voudrais absolument me sauter. Si j’avais su…– Si t’avais su quoi ?– Ce que tu viens de me dire. Comment t’es. Ce que tu penses. Parce que depuis que je suis ici, j’arrête pas de me retenir et de me frustrer.– T’as plus la moindre raison de le faire.– Je vois bien. Oh, mais je vais me ratt****r. Et ça va pas faire semblant.On ne s’est pas attardés bien longtemps à table. Elle était pressée de regagner sa chambre après cette petite conversation, et moi, d’aller m’installer à l’ordi. Où j’ai mis les écouteurs et ouvert au hasard l’une des vidéos que j’avais copiées. La douze… Allez, la douze ! On y voyait un canapé, en gros plan, adossé à une fenêtre. Elle y était agenouillée, de dos, vêtue d’une veste et d’un pantalon de jogging, et regardait quelque chose, au-dehors, avec infiniment d’attention. Quoi ? Impossible de s’en faire la moindre idée. Dans la chambre, à côté, elle s’est mise à haleter. J’ai intérieurement souri : elle perdait vraiment pas de temps. Sur l’écran, elle a glissé une main – la droite – dans son pantalon. Le coude s’est imperceptiblement mis à bouger. Le rythme s’est, très vite, accéléré. Le spectacle devait être, pour elle, particulièrement excitant. Elle a poussé un grognement sourd, de fond de gorge. Un autre. Toute une sarabande de grondements qui ont pris du volume, de l’ampleur dans les écouteurs. D’autres sont presque ...
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