1. Romane et les plaisirs solitaires (ch. 2)


    Datte: 17/04/2019, Catégories: Masturbation Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... aussitôt venus, d’à côté, s’y superposer, sur un registre plus débridé. Échevelé. Elle jouissait. Je l’ai laissée finir. Sur l’écran comme dans la chambre. Et j’ai relancé la vidéo. Je l’ai reprise du tout début. Avec des arrêts sur l’image. Des retours en arrière. Je me suis imprégné du moindre détail. J’ai ressuscité son plaisir. Deux fois. Trois fois. Et finalement répandu le mien. Sans jamais quitter le sien des yeux.J’ai fort mal dormi. D’un sommeil de surface. Au moindre bruit, je me réveillais en sursaut et je tendais l’oreille, le cœur battant : est-ce que, par hasard, elle était en train de « remettre ça » ? J’écoutais. Non, elle dormait. Je m’assoupissais à mon tour. Des rêves venaient m’assaillir. Elle était agenouillée sur son canapé devant la fenêtre. Je la regardais regarder. Elle se retournait brusquement, découvrait ma présence et me lançait, furieuse : « Tu me paieras ça, espèce de petit salopard… Tu me paieras ça. » Ou bien je me trouvais devant une multitude de clefs USB. Des centaines. Des milliers. Au milieu desquelles il fallait absolument que je retrouve « la bonne ». Je fouillais. Je fouillais désespérément. C’était mission impossible. Je me réveillais en nage.Quand j’ai émergé, sur le coup de dix heures, elle a éclaté de rire.– Oh, cette tête ! Non, mais cette tête de crevé ! Heureusement que c’est samedi. Que t’as pas cours.Elle, elle était en pleine forme. Maquillée. Reposée. Toute pimpante.– Moi ? J’ai dormi comme un bébé. C’est comme ça que ça se ...
    ... passe, en général, quand j’ai pu me lâcher.On a déjeuné ensemble. Face à face.– Ça me rappelle…Elle a souri. Semblé contempler quelque chose très loin.– Ça me rappelle… Il y a deux ans, j’ai passé quelques mois chez Domitille, une copine. Elle en était, elle aussi, de la comédie. Au moins autant que moi. Tous les soirs, on se le faisait. Chacune de son côté. Et le lendemain matin, au petit déjeuner, quand on était comme ça, en face à face, on se racontait. Tout. Si ça avait été bien. Comment on s’y était prises. Si on avait utilisé seulement les doigts. Ou bien autre chose. Et quoi. On entrait dans les détails. On adorait ça. On se disait même les images qu’on avait fait venir pour s’exciter…– Chiche !– Chiche que quoi ? Que je te raconte à quoi je pensais cette nuit pendant ? Tu crois que j’en suis pas capable ?– Eh ben, vas-y !– J’étais à la fac, dans les toilettes. Sur le coup de onze heures. Au moment où ça s’agite le plus. Enfermée dans ma cabine, la culotte sur les chevilles, je me laissais bercer par les voix des filles qui, devant les glaces, retouchaient leurs maquillages. Elles parlaient. De leurs mecs. De ceux des autres. Des profs. Des cours. De sapes. Je n’écoutais pas vraiment. C’était un fond sonore sur lequel je m’effleurais avec délectation. Je me suis faite plus précise, plus intrusive. Ça s’est mis à exiger. C’est devenu complètement incontrôlable. Et juste au moment où l’orgasme a surgi, la porte, que j’avais malencontreusement oublié de verrouiller, s’est ...