1. Le jeu de rôle


    Datte: 19/04/2019, Catégories: fh, jeunes, profélève, amour, intermast, Oral pénétratio, jeu,

    ... notai du coin de l’œil une moue dubitative, voire boudeuse. — Salut, répondis-je, je suis content de te voir. J’en tremblais presque. — Vincent, me fit Juliette, je te présente Nadège, ma meilleure amie. Elle ne me présenta même pas et je compris qu’elle avait déjà du parler de moi à son amie. J’aurai tout donné pour savoir ce qu’elle avait pu dire. Nadège, comme je l’avais déjà remarqué, ne semblait pas transportée de joie de me rencontrer et je m’interrogeai sur la raison d’un tel scepticisme. Pensait-elle que j’allais faire du mal à Juliette ? Etait-elle inquiète, comme seule une meilleure amie peut l’être, lorsqu’une histoire d’amour débute ? Se voyait-elle ramasser les morceaux ? C’était en tout cas bien étrange. Juliette vint s’asseoir à côté de moi et Nadège s’installa sur un fauteuil en face. Sans hésitation, je pris la main de Juliette dans la mienne et ce contact était un des plus sensuels que j’ai jamais eu. C’était assez incroyable, j’avais l’impression d’être un véritable adolescent. Finalement, nous n’avions même pas eu à nous parler pour rendre les choses claires. Juliette m’expliqua que Nadège était dans sa classe au collège puis au lycée et elle me raconta quelques anecdotes sur sa copine, comme si elle voulait à tout prix que je l’adopte sur le champ. Je trouvai cela touchant et j’étais d’humeur à accéder à n’importe laquelle de ses requêtes. Ce n’était, par contre, pas le cas de Nadège qui semblait de plus en plus mal à l’aise. Au bout de cinq minutes à ...
    ... peine, elle se leva, expliquant à Juliette qu’elle devait y aller. Juliette paraissait ne pas voir la mauvaise humeur de son amie et elle la raccompagna simplement jusqu’à la porte. Lorsque Nadège s’en fut allé, elle revint s’asseoir à côté de moi, reprenant exactement la même place qu’elle occupait. Elle me reprit la main, comme si en changeant quelque chose à nos positions respectives, toute la magie du moment allait disparaître. Elle me regarda avec un sourire éclatant qu’elle essaya de dissimuler en tournant les yeux. — Qu’est-ce qu’il y a ?, demandai-je en riant.— Rien, fit-elle. Je suis heureuse. Nous nous embrassâmes alors et ce fut l’un des plus longs baisers qu’il me fut donné d’échanger. Nous passâmes la journée entière ensemble, collés l’un à l’autre comme les deux amoureux que nous étions. Nous nous sommes baladés dans Paris, pour montrer notre bonheur au plus grand nombre et, assis sur les pelouses du jardin du Luxembourg, nous avons longuement parlé et nous nous sommes confiés nos petits secrets. Une seule fois, nous avons reparlé de ce qui s’était passé la veille, lorsque Juliette m’avoua qu’elle avait vraiment craint de me revoir le matin même, après ce qui s’était passé la veille. Elle était un peu rouge et je lui souris pour la rassurer. — J’avais peur que tu me juges mal, me dit-elle. En fait, je ne savais pas quoi penser. J’ai beaucoup aimé ce que nous avons fait mais c’était un peu « too much », si tu vois ce que je veux dire.— On est allé un peu vite, lui ...
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