1. Le plus beau jour de ma vie (1)


    Datte: 22/08/2017, Catégories: Hétéro

    ... ils installent tout. Je lance à maman un regard interrogateur qu’elle me renvoie accompagné d’un haussement d’épaules. Jean-Mi sort une petite boîte du sac qu’il porte à la main, l’ouvre et la présente à maman : — Alice, veux-tu te fiancer avec moi ? Bizarrement, je ne suis pas très surprise de cette demande ; je souhaitais tellement que maman puisse avoir une vraie vie de femme et qu’elle se marie aussi. Je suis suspendue à ses lèvres… Je vois dans son regard l’émotion ; elle sourit et laisse échapper un petit « oui », puis elle enlace Jean-Mi et l’embrasse avec fougue. Je regarde Manu ; il est assis à califourchon sur le banc. Il me met sous le nez un petit écrin ouvert ; à l’intérieur, une jolie bague avec une pierre dessus. — Et toi, tu veux bien aussi ? Là, c’en est trop ! Je suis émotive, moi… Je me mets à trembler, les larmes montent, et comme d’habitude je suis incapable de répondre. En guise de réponse, je me hisse sur ses cuisses, je colle mon sexe au sien, et mes bras autour de son torse je serre fort. Nos bouches se rencontrent ; le baiser est fougueux. Son sexe grandit ; je me soulève pour lui faciliter le passage, et il entre en moi doucement. Je ne sais pas si maman nous regarde ; je m’en fous, je suis heureuse ! Mes oreilles bourdonnent, j’ai des étoiles plein les yeux ! Nous nous étreignons très fort tandis que je le sens à l’intérieur de moi. Nous ne bougeons pas. C’est bon, trop bon… — On le boit ce champagne, ou pas ? C’est la voix de Jean-Mi. ...
    ... Discrètement, je glisse sur le banc. Maman et Jean-Mi apparaissent à la porte de la maisonnette. « Visiblement, ils n’ont pas dû voir… » je me dis. Manu me passe la bague au doigt ; heureusement, car j’en suis incapable. Je jubile comme jamais. Je la regarde, embrasse Manu, la regarde à nouveau ; j’en tremble encore d’émotion ! Maman resplendit de bonheur : ça se voit, comme elle dit, « gros comme le nez au milieu de la figure ». Nous triquons. Les toasts son excellents ; ils on acheté des antipasti : avec le champagne, c’est merveilleux. En réalité, tout est merveilleux : Manu, maman, Jean-Mi, cette bague… Je suis fiancée ; je n’arrive pas à y croire ! Mon grand amour, le premier vrai ; pas celui du collège, pas l’amourette de petite fille en couettes et jupe plissée. C’est celui qui fait vibrer, trembler, pleurer aussi. Que la vie est belle dans ce cadre magnifique ! Nous sommes tous les quatre nus, à trinquer à notre amour. Nous trinquons à cet instant qui est en train de bouleverser notre vie ; une nouvelle page se tourne. Finis, les jeux avec maman : je savais bien qu’un jour cela finirait par s’arrêter. Nous avons été tellement fusionnelles pendant toutes ces années où personne n’a pu venir perturber notre complicité, maman déçue par les hommes… Puis il y a eu Manu. Oh, Manu, avec sa trombine d’ange, ses cheveux roux et bouclés et ses picoupanes, c’est un rayon de soleil qui est arrivé ! Et voilà cette histoire de PC, comment elle nous a punis « comme des gosses qui ont fait une ...
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