1. L'amour dans les fourrés 4


    Datte: 26/04/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... - Tu as rattrapé ton chien, tu peux t’en aller. C’est quoi cette histoire ? Tu es fou mon ami. Je suis mariée, je suis heureuse en ménage, tu le sais. Combien de fois devrai-je te le répéter. Tiens-tu à me compromettre aux yeux du voisinage. Si mon mari apprend que tu me rends visite, il va imaginer que je le trompe. Allez, va-t’en, tu n’as rien à chercher chez moi. ! Je ne comprends pas la réplique courte.de l’homme. D’habitude les femmes l’accueillent mieux. Il bredouille décontenancé une phrase inaudible. Mais il agit puisque Anne proteste : - Stop, relève-toi, cesse de me baiser les pieds. Tu es ridicule. Sylvain, montre un peu de dignité… Non, c’est non, va. Comprends-tu le français ? Va, dégage, tu m’enquiquines. - Je te vénère. Tu es la femme la plus honnête de cette ville, c’est pourquoi je suis tombé amoureux fou de toi. Je te baise les pieds en signe d’adoration. - Oui, mais tire tes mains de mes jambes et va servir ton baratin à d’autres. Ici il n’y a pas de petite culotte à gagner. - Permets que je vérifie. Oh! Le buisson sacré, la vision divine. Cul nu, tu m’espérais, avoue. Aïe. Oooh ! Tu me gifles? - Fallait pas toucher. Ça suffit ou j’appelle au secours ? - Tu m’ouvres ta porte, il n’y a pas d’effraction, tu vas faire mourir de rire ceux qui voleront à ton secours. Je vois que tu as mal au pied, assieds-toi dans ce fauteuil. As-tu une pommade, je vais te faire un massage léger. Je te respecte trop pour te manquer de respect ! - C’est déjà fait. Dégage. Tire ...
    ... tes sales pattes de là. - Je ne suis pas un inconscient comme ton mari. Je l’ai vu sur la place. Il aurait mieux à faire que d’aller se promener avec son appareil, il devrait être là à tes pieds, à ma place, en train de te masser, de te caresser. Moi, je sais me tenir où il faut. Accepte mon aide. - Arrête maintenant, je n’ai pas d’entorse à la cuisse. Ni plus haut. Tire ta bouche, dégoûtant, non, ne suce pas, salaud… Julien, au secours ! - Pourquoi appeler Julien, il est loin, trop loin pour t‘entendre, tu le sais ? Tu vas voir, je vais te révéler des sensations extraordinaires. Nous n’avons pas besoin de Julien pour vivre heureux. - Mais je ne veux pas de tes sensations, Julien me comble, ça me suffit. - Julien ? Où est Julien ? Julien court après les femmes des autres dans les bois, pendant que sa malheureuse épouse souffre, s’ennuie et se morfond, seule toute une longue journée dans sa maison vide. Julien t’a abandonnée. A ton tour, abandonne-toi, laisse toi faire, laisse moi faire. Remercie le ciel de m’avoir envoyé pour te distraire. Ça vaut bien un petit bisou, ma chérie. - Ôte-toi ça de la tête. Ni bisou, ni distraction. Tu ramasses ton chien et tu vas travailler à la poste. Ça permettra à ta femme de se reposer. Car tu sais encore que tu as une femme ? Oui? - Depuis un quart d’heure, tu discutes, tu m’ordonnes de partir. Tu entretiens une conversation sans but et sans issue. Mais plus ça dure, plus ça te plaît. Ton abricot mûrit. Tu vois, tu n’as pas crié une deuxième ...
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