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À mer que veux-tu ! (1)
Datte: 22/08/2017, Catégories: Erotique,
Claude n’avait jamais rien compris au phénomène des marées. À son corps défendant, Michel avait absolument tenu à un dépaysement total. Alors loin de ses montagnes, elle le laissait gérer tout seul, leurs sorties en bord de mer. L’eau à perte de vue lui donnait presque mal au cœur. Sur son lac, là-bas, il y avait une fin, un horizon coupé par les montagnes. Ici, c’était si vaste que les gens s’entassaient tous, comme au camping de Gérardmer, mais en plus spacieux. Les corps huilés se ressemblaient partout finalement. La grande plage de Saint Gilles accueillait des milliers de personnes et y trouver un coin calme pour poser une serviette grosse comme un confetti devenait une gageure. Lui et elle étaient là depuis à peine dix minutes, qu’un gamin lui avait déjà envoyé son ballon par deux fois dans les jambes. C’était gratiné comme endroit paisible. Un couple à deux mètres d’eux se tartinait d’une crème aux senteurs de noix de coco. La fille était plutôt jolie. Sans doute quelques années de moins que Claude, mais de longs cheveux jais. L’ovale de son visage bien dessiné, la taille fine et un teint déjà mat lui donnaient un air espiègle. Sans aucune jalousie, Claude avait remarqué avec quel regard appuyé Michel avait balayé les courbes et les arrondis de cette charmante dame. Son mari ou compagnon pour le moment faisait rouler ses muscles en frictionnant le dos de la belle. D’un geste simple, sans ambiguïté, la fille avait ramené ses bras dans son dos, pour tirer sur les deux ...
... ficelles qui tenaient en place son soutien-gorge. Le but devait être que celles-ci dénouées, ne laissent aucune marque. Couchée sur le ventre, elle cramponnait de ses deux bras repliés sur le devant, les bonnets qui cachaient pour un temps encore deux seins ronds et assez jolis pour que Michel les observe. Mimétisme ou envie soudaine, il s’emparait de l’huile solaire, se mettant en devoir de faire subir à Claude le même traitement que sa voisine. Cette promiscuité avait finalement aussi du bon ! Bien entendu, elle ne bougea pas d’un poil, alors que la main masculine étendait sa couche luisante sur sa peau. Le jeune homme qui massait lentement les épaules à quelques pas ne quittait pas non plus des yeux sa voisine. Michel lui, s’éternisait sur les deux balles de la copine de l’autre, et naturellement, il ne remarquait rien des regards posés sur son épouse. À moins qu’il ne fasse semblant de ne rien voir… ça restait dans l’ordre du possible. « Ra » tapait fort et ses rayons auraient tôt fait de griller la peau encore bien claire de La Vosgienne. Encore que, finalement, elle soit déjà bien brunie par rapport à toutes ces formes blanches qui déambulaient sur la plage. Les doigts sur son dos montaient le long de sa colonne vertébrale et elle appréciait cette forme de caresse bienfaisante. Michel mettait du cœur à l’ouvrage. L’odeur persistante de l’écran solaire d’à côté, titillait les narines de la brune et son copain avait le même entrain que son mari. Un court instant son homme ...