1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1267)


    Datte: 22/06/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... donner et servir sur le long terme Monsieur le Marquis d'Evans, car c'est cela dont il était question. Je n'avais eu qu'une nuit avec Lui, peut-on juger vraiment un homme sur seulement une nuit magique d'extase intense ?... Un homme non, plutôt un fantôme mais qui reste un Marquis, un Maître Dominateur renommé ! Et que son illustre Famille a pratiqué la Domination/soumission depuis le Moyen-Age (lire Kate au Château), sans interruption de générations en générations, avec des périodes devenues célèbres comme celle prérévolutionnaire (lire Les Origines de la Saga)… Le hic, je dois le reconnaitre, c'est qu'il était mort et n'était plus qu'un fantôme. D’un autre côté pourquoi refuser ? Fantôme, certes, mais qui a la capacité de Dominer, de me prendre ou de me fouetter comme un vivant à part entière. Et puis si partir, décliner Sa proposition, c’est pour retrouver mon appartement minable et mes journées ennuyeuses qui m’offrent juste une vie morne sans grandes perspectives… Pour avoir lu la Saga des esclaves du Château du Marquis d'Evans et d'autres de ses histoires annexes, je savais à quoi m'en tenir, dans les grandes lignes, si j'acceptais de porter ce fameux collier et donc pas n’importe lequel... Une part de moi regrettant de n'être pas née plus tôt et de n'avoir pas pu connaître le Château du vivant de Monsieur le Marquis d'Evans pour y être prise en charge également par Walter, Marie et tous les autres employés et dominants qui contribuaient à dresser, initier, les hommes ...
    ... comme les femmes en parfaits esclaves pour le Noble. Accepter ce collier, (celui de Justine en plus, celle qui m’a fait tant rêver que je lisais Sade au Lycée !), c'était comme accepter une bague de mariage. La symbolique était la même, quoi que pour les adeptes sérieux de la D/s la symbolique de l'offrande du collier à une soumise était quelque chose d'encore plus fort, car en plus d'accepter d'aimer, de chérir l'autre dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l'adversité, jusqu'à que la mort les sépare (enfin c’est ce qui est supposé car la situation post-mortelle du Noble me démontrait que même après la mort, Il pouvait de nouveau dominer)... La personne soumise accepte d'appartenir au Dominant, tel un bien vivant, acceptant d'obéir et servir au Maître (esse) comme tous ceux à qui le Dominant voudrait l'offrir, dans le bien-être, l'humiliation ou la douleur, dans une vie normale traitée en humaine ou comme animale, ou comme un être prisonnier en restriction constante… Mais au moment crucial de prendre ce collier, j'hésitais. L'espace d'un instant, voyant en ce collier une couronne, je me suis dit que je n'avais rien d'une Blanche Neige ou d'une Cendrillon à la vie misérable, j’avais une vie sans piment, ennuyeuse, c’est tout... C'était ridicule, je sais, car même si le Châtelain s'était montré un hôte admirable, il n'avait rien d'un prince charmant... C'était un amant merveilleux, mais surtout un Grand Maître... Pour preuve, la nuit que j'avais ...