Mise en scène
Datte: 30/04/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
voisins,
telnet,
fsoumise,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fouetfesse,
ecriv_f,
... c’est impossible ! »— « Je vous demande de le faire. »— « Mais je suis connue dans cet immeuble. De quoi j’aurais l’air si je croise un voisin ? »— « Ne réfléchissez pas, je vous demande d’y aller. C’est la preuve que je vous impose. » Je réfléchis à toute vitesse. Là encore, je peux faire semblant et raconter un bobard. Mais, il a dit qu’il y avait une feuille de papier. Comment le sait-il ? — « Une supposition que je le fasse, qu’est ce qui m’attend en bas ? »— « Rien d’autre qu’une feuille de papier sur laquelle il y a un message que vous me lirez en revenant pour prouver que vous y êtes bien descendue. »— « Mais ça veut dire que vous êtes passé déposer ce papier ? »— « Ne vous posez pas de questions et obéissez ! »— « Comment saurez-vous que j’y suis bien allé nue ? »— « Ça, ça vous regarde ! Je vous propose de réaliser un fantasme. Vous aller descendre par l’escalier de votre immeuble, nue, au risque de vous faire prendre. Vous allez vivre intensément pendant les minutes que va durer l’opération. Ce sont des sensations pour vous ! » A quoi cela rime-t-il ? Pourquoi est-ce que je devrais prendre ce risque ? Mais aussi, pourquoi me connecter avec lui si c’est pour ne pas jouer le jeu ? J’essaie de négocier encore, je veux bien y aller nue, mais sous un manteau, il refuse catégoriquement. Je sens dans ses réponses qu’il se lasse, qu’il ne me croit pas digne de confiance. Je suis arrivée au moment où je dois accéder à sa demande, je tape sur mon clavier : — « Je descends ...
... maintenant ! »— « Très bien, je vous attends ! » Je me suis levée, comme une somnambule. Je marche dans le couloir, je suis devant la porte d’entrée. Un dernier regard autour de moi, sur une patère il y a deux vestes et un manteau, je pourrais enfiler l’un de ces vêtements, ce serait juste un petit aménagement à sa requête. Pourtant ma main est déjà sur la poignée, je la tourne, puis j’ouvre la porte. Je suis pieds nus sur le palier. Je referme la porte doucement, et patiente quelques minutes, le temps de m’habituer au noir, je n’ai pas l’intention d’allumer. Enfin je commence à descendre les marches carrelées, froides. Je ressens des frissons qui se propagent sur la surface de mon corps ; petit à petit, par contrastes, une chaleur envahit mon intimité. La pénombre de l’escalier a fait place à l’éclairage ouaté du hall. La lumière provient de la rue, elle filtre par la porte vitrée. Je m’avance à découvert, rapidement, jusqu’à la boite. Si un passant jette un œil dans l’immeuble il sera surpris du spectacle. Je me sens tendue, fragile, vulnérable. Je suis hors d’haleine alors que je n’ai pas couru. Mon cœur brasse des litres de sang à un rythme effréné. Mon corps est sur-irrigué, cela améliore l’acuité de toutes mes fonctions ; mes organes de perception, qui me permettent d’être en alerte pour détecter la moindre présence humaine dans les parages, mais aussi mes organes génitaux et les seins, sans que je comprenne pourquoi. Cliquetis de clés rapide, j’ouvre la boite, il y a un ...