1. Mise en scène


    Datte: 30/04/2019, Catégories: fh, hplusag, voisins, telnet, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fouetfesse, ecriv_f,

    ... être obligée de donner quelque chose. Ce n’est pas moi qui vous ai demandé de le faire rentrer, c’est vous qui l’avez décidé toute seule et je ne veux pas croire que vous ignoriez ce que cela signifie. » Mes idées sont brouillées, je n’arrive plus à réfléchir. Je me sens totalement débordée, j’ai la désagréable sensation que d’autres vont décider pour moi quels seront mes faits et gestes des prochaines minutes. Je suis incapable de répondre quoi que ce soit à Servigo. Mon voisin qui commence à percevoir l’opportunité qui s’offre à lui, me suggère : — « Répondez-lui quelque chose ! » Je ne le regarde même pas, je scrute l’écran en essayant de trouver comment me sortir de ce guêpier. — « Est-ce que vous admettez la nécessité de négocier une sortie honorable à cette histoire, Victoria ? » Je réponds comme un automate : — « Oui. »— « Alors laissez-moi négocier cela. Je ne vais pas vous demander l’impossible. Cette soirée est initiatique et je ne veux pas abuser. Vous me faites confiance ? » Est-ce que j’ai le choix ? Mon voisin ne perd pas une miette de ce qui se trame dans ma vie. Je suppose qu’il doit faire ses propres déductions et qu’elles influeront sur mes relations avec lui. — « Allez-y, Servigo, décidez ! »— « Bien ! Vous ne voulez pas vous montrer à nouveau, mais lui aimerait vous revoir. »— « Oui. »— « Vous avez du retard dans le paiement de votre loyer. » J’entends le propriétaire qui réagit à cette phrase : — « C’est vrai, ça, mademoiselle Montès ! » Je réponds aux ...
    ... deux par les touches de mon clavier. — « Je ne vois pas ce que cela vient faire dans cette circonstance. » J’attends la réponse de Servigo, mais déjà monsieur Roger pose la main sur mon épaule et me propose : — « Si vous avez des problèmes d’argent, on peut s’arranger, j’ai toujours été conciliant avec vous. » Je me contente de lui faire ôter sa main de mon épaule. — « Il n’y a pas de circonstances particulières, Victoria, tout compte et vous n’êtes pas dans une position de force. » Que puis-je répondre à cela ? Il me semble qu’ils sont de connivence, que le scénario est déjà écrit, qu’il n’y a plus qu’à l’exécuter. Tout envoyer promener ! Éteindre ce fichu ordinateur ! Chasser mon propriétaire de chez moi ! Est-ce que je suis capable de faire tout cela ? Est-ce que c’est déjà trop tard ? J’ai l’impression d’être à la fois actrice et spectatrice de mon désarroi. L’actrice aimerait bien se soustraire à toutes ces menaces, mais la spectatrice souhaite voir à quelle sauce je serais mangée ! C’est cela, il y a deux personnes en moi, l’une d’elles est effrayée, voire outrée par cette situation et l’autre se sent troublée, émoustillée ! — « Que me proposez-vous ? »— « J’ai mon idée, mais je souhaite que monsieur Roger lui-même fasse sa proposition et je trancherai sur ce qu’il conviendra de faire. » Il l’a appelé par son nom, or je ne le lui ai pas donné ! La preuve est faite, ils sont de connivence. Ma rencontre dans l’escalier n’était peut-être pas fortuite. Mon voisin a pu aussi ...
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