Mon Sicilien (4)
Datte: 30/04/2019,
Catégories:
Divers,
... plus que ce que j’ai déjà, que tu me donne. J’ai tout. - Tu as ton permis de conduire ? - Oui, bien sûr. - Achètes-toi une belle voiture rien qu’à toi. - Mais… Trop tard, il est déjà parti. Je décide de faire notre nid à fond, pièce après pièce. Alors, mon balconnet, mon petit tablier, gant et mes attributs de soumises. Je commence par la pièce la plus éloignée de l’entrée, cette petite chambre avec des tiroirs regorgeant de mes fantasmes. Heure après heure, je frotte, lave, nettoie chaque centimètre carré de cette chambre, du sol au plafond. Je passe ainsi de chambre en chambre, de salle d’eau en salle d’eau, de WC en WC. Je me surprends à lécher toute la cuvette des WC de ma langue. Dans notre chambre, je vide tout et astique, frotte, lave, lèche. Une fois murs et fenêtres propres comme un sou neuf, je remets le mobilier en place l’astiquant, la frottant, la lavant, le léchant amoureusement. De même pour le dressing, je vide avant de plier et ranger en alignant pour que tout soit parfait pour mon Seigneur. Deux jours durant, je ne vais faire que ça. Le troisième, un téléphone de mon Seigneur Fred me dit que tout s’arrange, qu’isabelle va vivre près de nous, dans un appartement de l’immeuble, sans me préciser lequel. Alors, je redouble d’efficacité en faisant la cuisine, le salon et la salle à manger comme je fis les chambres, notre chambre. Je suis l’évolution de l’affaire Alberto à travers les informations que donne la radio. À la fin du quatrième jour, notre nid brille ...
... comme je le voulais, il est comme neuf. Après une douche, je sors faire des courses, entièrement nue sous mon par-dessus, le froid pique ma chair de ses pointes glaciales. Passant devant un garage, je remarque une petite voiture, tout sauf un modèle de grand luxe. J’entre, je demande à la voir. On me propose mille et une options, je ne veux que ce qu’il y a déjà à l’intérieur, rien de plus, ce ne serait pas digne d’une servante tel que moi. Sortant mes papiers d’identité, mon permis de conduire, on me promet de ma la livrer immatriculée en fin de journée. Je sors la carte de mon Frederico et paie. De retour de mes commissions, c’est entièrement nue que je monte les étages à pieds, ne croisant toujours personne. Cruelle désillusion ! Nue, avec ma laisse et mon collier, je range nos courses dans la cuisine. Au courrier, une lettre de mon Fred. Elle me raconte son séjour, il me dit avoir posséder Isabelle, il me dit aussi avoir pensé à moi en l’aimant. Plus loin, il me demande de descendre d’un étage en prenant la clef rouge dans la petite commode du corridor. Je dois tout préparer pour l’arrivée d’Isabelle et de ses enfants. J’enfile une robe tablier, je prends mes éponges, mes chiffons, mes produits, mon désir de satisfaire mon Fred et y fonce. Deux jours durant, je ne quitte cet appartement de quatre pièces que pour manger. Il brille comme notre nid quand j’en termine. Dans notre nid, un coup de téléphone de mon amant qui me dit arriver dans deux jours. Il me prie de meubler ...