Bain de soleil
Datte: 02/05/2019,
Catégories:
vacances,
plage,
amour,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... j’aimerai vous prendre en photo.— Ah non, je regrette, mais je n’accepte jamais. Avec Internet, on retrouve ses clichés sur toutes sortes de sites.— Ah, oui, je n’avais pas pensé à ça. C’était juste pour mon usage personnel, mais je ferai appel à ma mémoire.— Je vous remercie. Je pense que je pourrais vous faire confiance, mais chez moi, c’est un principe. Ils ont continué la conversation sur ce sujet, Norbert cherchant à conserver cette beauté à ses côtés le plus longtemps possible. — Je vais vous laisser, lui dit-elle, je vous remercie de m’avoir abrité sous votre parasol, sinon j’aurai dû partir plus tôt.— Mais moi aussi je vais rentrer. Je vais me rafraîchir car je commence à avoir soif. Puis-je vous inviter, à moins que vous refusiez, toujours par principe, ajoute-t-il ironique. Elle sourit devant cette remarque. — Oui, d’ordinaire je n’accepte pas les invitations d’un inconnu. Mais je vais déroger pour une fois.— Vous avez raison, je ne me suis pas présenté : je m’appelle Norbert, j’habite et travaille dans la région. J’espère que cela vous suffira pour un rafraîchissement, dit-il en souriant.— Oui, naturellement. Je suis Peggy, parisienne.— Eh bien maintenant nous nous connaissons. Elle enfile une robe de plage. Le trajet vers le bistrot est assez court. En entrant, Norbert dépose son parasol dans un coin, près du comptoir. Le patron lui sourit. — Nous allons dans l’autre salle, lui dit Norbert— Tu as raison, il fait meilleur, lui répond le cafetier. Franchissant ...
... une porte dissimulée derrière un rideau de perles de bois, ils accèdent à une grande pièce fraîche, s’ouvrant sur une cour ombragée. Quelques retraités jouent aux cartes dans un coin. D’autres tables sont occupées par des couples. — Il fait bon ici, lui dit-elle, et surtout c’est calme.— C’est le coin réservé aux habitués ou aux gens sympathiques. Et quand il fait moins chaud, on va dans la cour à l’ombre. Le patron est venu prendre leur commande. — Dis, Norbert, je suis embêté, il y a un couple d’Américains je crois, et je ne comprends rien à ce qu’ils me demandent. Je peux te les amener, toi qui parles anglais ?— Naturellement, je vais essayer de me débrouiller. Quelques minutes après, le patron revient avec les consommations, suivi d’un couple de personnes dans la cinquantaine. Immédiatement, l’homme voyant quelqu’un qui peut le comprendre, débite à toute vitesse une phrase que Norbert n’a pas le temps de saisir entièrement. Il se prépare à leur dire de parler moins vite. Mais, surprise, sa compagne, répond au couple à la même cadence et avec le même accent. — La dame voudrait un jus de fruit, mais monsieur désire goûter à cette boisson blanche que tous les hommes boivent, autrement dit du pastis, indique-t-elle au cafetier.— Oh merci madame, je vais les servir. L’Américaine lâche une rafale de mots que Norbert ne parvient toujours pas à saisir. — Ils demandent s’ils peuvent se joindre à nous, ils sont tellement contents que quelqu’un les comprennent. Ils sont du sud des ...