Avec des amies comme ça… (28)
Datte: 03/05/2019,
Catégories:
Trash,
... morte ! » Je sortis un petit couteau de ma poche et sciais la corde. Si on faisait plus attention, on remarquait que la corde ne m’enserrait pas le cou, mais était accroché à un cintre fixé dans mon dos. Je tombais d’un mètre et m’époussetais les manches avant de lui déclarer : « Ce que ça veut dire, c’est que tu n’auras jamais ton sixième point. — Je… des points ? de quoi vous parler ? — Tu sais quoi ? Je ne t’en veux pas de me prendre pour une conne, je le mérite. Mais tu devrais saisir que tout est fini pour toi. Ça, même moi je peux le comprendre. — Comment… ? Je n’ai rien fait ! C’est toi qui as voulu te suicider. — Oui, comme les cinq filles précédentes. Je crois que tu vas avoir du mal à te justifier devant la police. — Quelles filles ? De quoi tu parles ? — Marie la pute, Justine la chienne… Tu vas continuer longtemps ce petit jeu ? Jeanne a tout avoué, et j’ai consulté ton compte sur Bully&kill… — Je… Non. D’accord tu m’as eu. Tant mieux pour toi. Tu vas appeler la police ? Et tu vas leur montrer quelles preuves ? Tu t’es toi-même transformée en salope. Moi j’ai juste vu que t’en étais une. Les autres filles c’étaient pareil. Je les ai simplement mises sur la voie. Je suis pas responsable de leur mort. — La police va… — La police… me fait pas rire. Ces types sont des ploucs, dès qu’ils essayeront d’accéder au serveur, toutes les données seront effacées et rapatriées sur un autre site. Tout est archicrypté, ils ne trouveront rien. — Il n’y pas besoin du site. Tu étais ...
... amie avec les cinq autres et… — Et qui va le confirmer ? Elles étaient seules, abandonnées, des épaves comme toi. Personne ne les connaissait, personne ne savait qui était leur amie. Ce sera ta parole contre la mienne. Et ta parole de salope ne vaut pas grand-chose… — Ce sera ma parole… et la tienne. Quand Jeanne t’a appelé, je lui ai demandé d’enregistrer la conversation. Rappelle-toi ce que tu as dit… Ça ne prêtait pas à confusion, tu me traites de conne, mais se vanter d’avoir six victimes à son actif… c’était sacrément débile. Hélène se tue, essayant de se souvenir ce qu’elle avait dit, je vis à la pâleur de son visage qu’elle s’en souvenait suffisamment bien. « Alors c’est ça que tu veux faire ? Me dénoncer à la police ? — Je pourrais… mais j’ai contacté les familles et les amis de tes autres victimes. Et elles sont toutes d’accord pour bien vouloir te pardonner. — Vraiment ? Ah… Je sais pas pourquoi, mais je suis pas tellement surprise. Ces filles étaient des connes, c’est comme si elles demandaient à ce qu’on les dégrade et qu’on les humilie… C’était des victimes, et leur famille le savait. Elles doivent même être contentes que je me sois débarrassée d’elles à leur place. Il y a des bourreaux et des victimes dans le monde... toi, t’es une victime. Si tu ne veux pas te suicider, alors je vais faire le boulot moi-même. Je suis sûre que ta famille me pardonnera aussi. Elle finira peut-être même par me remercier, une grosse tâche comme toi, tu devais leur faire honte... — ...