L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 05/05/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
humour,
policier,
aventure,
... ou remettre un nom sur chacun de vos visages. Par avance, je vous remercie de votre sollicitude et de votre collaboration. Si je veux être crédible, il serait bon de savoir comment le vrai Dubreuil se comportait avec son personnel. Était-il, comme je m’efforce de l’être moi-même, plutôt respectueux d’autrui, ou était-ce – comme trop souvent chez les friqués – un vrai con avec ses subalternes ? Je n’en sais rien, mais mon amnésie a toutes les chances de devenir l’explication la plus plausible à toutes les bizarreries et autres étrangetés qui ne vont pas manquer de se produire. — Cela dit, vous allez pouvoir reprendre le cours normal de vos occupations, Georges. Monsieur Dubreuil et moi-même allons nous retirer dans nos appartements. Vous venez, Claude ? Bien entendu, je lui emboîte le pas dans l’immense escalier de marbre. Tandis que nous arrivons sur le palier, elle se retourne et s’adresse à une petite brune plutôt mignonne mais que je n’avais pas véritablement remarquée jusque là. — Vanessa, d’ici une petite demi-heure, veuillez nous apporter du thé, s’il vous plaît. Un Lapsang-Souchong bien fort et sans sucre, je pense que vous vous souvenez ? Puis, à mon adresse : — C’était votre préféré. D’après ce que j’en sais, c’est ce genre de petites attentions qui peut vous aider à recouvrer la mémoire. Je souris. — C’est un excellent choix, et je vous en remercie, Marie-Charlotte. Ont-elles conscience, toutes les deux, qu’en matière de thé, je suis une buse finie ? Bah, pour cela ...
... comme pour le reste, je vais m’efforcer d’approfondir mes connaissances. Le canapé de cuir bordeaux dans lequel je suis a dû, à lui seul, être responsable de la mort d’une bonne douzaine de vaches. Le reste est à l’avenant : meubles Louis XVI, tapis épais à en égarer sa montre, et tout cela se trouve dans une pièce à peine moins grande qu’un terrain de football. — C’est coquet, chez vous…— Ce manoir était une volonté de Claude ; je préfère à titre personnel une demeure plus intime et, pourquoi pas, au bord de la mer.— Cela nous fait un point commun, donc. Bon, pour en revenir à nos moutons, admettons que tout fonctionne comme prévu. Quand les papiers seront signés et que le partage sera effectif, que comptez-vous faire ? Je ne vais pas rester éternellement votre mari, je suppose ? Elle sourit. — Oh, si vous vous débrouillez à chaque fois aussi bien que dans la voiture, il est tout à fait possible que je veuille vous garder avec moi quelque temps encore.— Soyons sérieux, si vous le voulez bien…— Tout à fait. Le plus simple serait de vous demandiez le divorce, ce qui me permettrait d’épouser Edgar.— Et, sans indiscrétion, qui est cet Edgar ?— Le président du conseil d’administration de Dubreuil Technologies. Cela fait des années qu’il rêve de m’épouser. Mais vous comprenez aisément que la chose était impossible.— Pourquoi ? Il ne vous plaît pas ?— Réfléchissez donc un instant… Si je m’étais remariée, à qui cela aurait-il profité ? Des fois, je me demande si j’ai bien la lumière ...