L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 05/05/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
humour,
policier,
aventure,
... n’ai pas d’autres bagages que Patricia, que j’ai réussi à faire libérer bien qu’elle trimballe avec elle sa mise en examen pour plusieurs chefs d’inculpation. Elle a pour consigne de se présenter tous les deux jours au consulat helvétique, ce dont je me suis porté garant. Par contre, bien entendu, notre relation est loin d’être au beau fixe. — Patricia, j’espère que tu te rends compte qu’après ce qui s’est passé, personne ne trouverait anormal que je te raye de la liste des héritiers.— Tu n’es qu’un fumier, un dégueulasse ! Tu as obligé maman à s’en aller, et je ne reverrai jamais mon frère. Et en plus, tu m’as toujours ignorée… Seul point positif, elle me considère comme son père. — Garde ton cirque pour ceux que ça intéresse ; tu sais exactement comment les choses se sont passées. J’oserais même dire mieux que moi, vu que je n’en ai aucun souvenir. — Tu sais très bien que tu n’as aucune compétence pour diriger cette entreprise dont tu ne t’es d’ailleurs jamais souciée alors que ta belle-mère, elle, l’a maintenue à bout de bras depuis le jour de ma disparition…— Mais pourquoi tu ne reprends pas directement les rênes, toi ?— Parce que je n’ai aucun souvenir de tout ce merdier ! Ce n’est que parce que j’ai eu vent de ce foutu bouquin et que White Chapel a fait un boulot formidable que j’ai réussi à reconstituer une partie des pièces du puzzle ! Elle ne sait plus où se mettre. — Et moi, je me pointe, la gueule enfarinée, pour t’offrir quinze ou vingt milliards sur un plateau ; ...
... et toi, espèce de pétasse, en remerciement, tu me fais foutre au trou ! White Chapel a été formel : tous ceux qui t’ont approchée t’ont décrite comme une personne hautaine et malfaisante. Je vois qu’ils ne s’étaient pas trompés ! Elle pleure. Grand bien lui fasse, elle pissera moins. —ooo0ooo— Lorsque je franchis le seuil du château, Marie-Charlotte m’attend en haut de l’escalier. Elle est rentrée la veille mais, décalage horaire oblige, elle a toujours les traits tirés. Elle n’a qu’un regard méprisant sur sa belle-fille. — J’ai appris ce qui s’est passé à Genève. Et je vois que, même amnésique, vous êtes décidément un homme plein de ressources, Claude. Je souris. — Venez donc dans nos appartements. Je crois que, tous les trois, nous avons à parler. Ça, pour parler, nous parlons, confortablement installés dans l’immense canapé. Patricia nous fait face et, naguère si hautaine, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. — Et vous en pensez quoi, Claude ?— Moi ? Malgré tout ce que nous venons de vivre, Patricia est toujours ma fille. Si elle accepte de s’excuser, je crois qu’elle devrait avoir la part de la société qui lui est destinée. L’intéressée esquisse un très léger sourire. — Tu ferais ça ?— Bien sûr. À condition de t’excuser. Elle se jette à mes genoux, les yeux pleins de larmes. — Je te demande pardon ! De tout mon cœur, je te supplie de bien vouloir me pardonner ! Je la regarde, implorante, et c’est à cet instant que je décide d’être cruel. À salaud, salaud et demi ! — ...