Business Meeting (4)
Datte: 24/08/2017,
Catégories:
Hétéro
Gladys n’était pas du genre à avoir froid aux yeux. Elle aimait le sexe et l’assumait. Elle en voulait toujours plus et s’amusait de m’apprendre de nouvelles pratiques, d’autant plus que j’étais un élève plutôt assidu aux cours et motivé à avancer dans la matière. Par contre, elle avait été très claire avec moi : pas de relation stable. Je découvrais avec elle la notion de "sex friend", tout en sachant que je n’étais pas le seul à lui tenir chaud sous la couette. De nature plutôt possessive au départ, je me surprenais à apprécier la situation. Certes, avoir sa petite amie était une sorte de contrat social quasiment obligatoire, mais finalement cette manière de faire nous arrangeait tous les deux. En définitive, c’est le sexe qui m’avait le plus manqué après Alice, je m’en rendis compte rapidement. Les baisers tendres devant un film, les promenades main dans la main, les soirées au resto à se regarder dans les yeux, tout ça, pour moi, n’était que préludes (ou prétextes) à passer aux choses sérieuses. J’avais accepté ces séances romantiques, avec plaisir tout de même, dans l’unique but de nous conduire dans son lit. Avec Gladys, nous sautions cette étape inutile pour en venir directement au cœur du sujet. Gladys avait énormément d’humour et beaucoup de maturité pour ses 19 ans. Elle connaissait ses défauts physiques, savait qu’elle ne serait jamais top model et ne voulait rien changer à cela. Elle assumait entièrement ses "quelques grammes de trop" comme elle disait, même si ...
... pour moi elle était juste terriblement féminine. Je n’ai jamais aimé les bimbos anorexiques qui passent leur temps à mesurer leur vie. Je ne les aime toujours pas, d’ailleurs. Une femme doit avoir des formes, être généreuse, féminine. Je laisse volontiers les squelettes aux nécrophiles. Très rapidement, nous sommes passés des séances de sexe relativement classiques, pour ne pas dire académiques, à des choses nettement moins conventionnelles. En tout cas pour moi. Elle m’avait confié adorer le goût du sperme et la sensation visqueuse et collante qu’il laissait sur sa peau. — Tu sais ce que j’aime dans le sexe ? me demanda-t-elle en saisissant son verre de Martini sur la table basse de son petit salon. — Bah, l’orgasme, je suppose, lui dis-je en reprenant une poignée noix de cajou. — Oui, évidemment, mais il y a autre chose, me dit-elle en soutenant mon regard. — Les sensations ? Le plaisir ? Je sais pas, dis-moi. — Ouais aussi, évidemment. Mais il y a surtout un truc que j’adore depuis ma première fois. J’espère que tu ne vas pas mal me juger mais... j’adore le sperme. — Ah, je saurais difficilement te donner tort ou raison, je n’ai jamais goûté, dis-je en riant. — Tu devrais, dit-elle dans un éclat de rire. — Mwais... je passe mon tour, si tu veux bien. — En fait, quand j’ai sucé mon petit copain pour la première fois, il ne m’a rien dit et a joui dans ma bouche. Les premières secondes, j’ai juste eu envie de lui retourner une claque et de vomir. Et puis en fait, je me suis ...