1. L'agression - (pas le mien)


    Datte: 09/05/2019, Catégories: Hardcore, Humour,

    23h et Daniel, n'est pas encore rentré. L'orage est déchainé, j'espère qu'il n'a pas eu un ennui mécanique avec la vieille citroën qu'il a voulu prendre. Il aura les genous trempés, avec la fuite sous le pare-brise.Je remets un disque de Guidoni. Il n'est pas vraiment optimiste, et ce n'est pas ce dont j'ai envie maintenant. Je change pour un vieux Marianne Faithfull mais c'est pas mieux. Je vais éviter Stromae et pourquoi pas une réédition des « Credence ».Un coup de sonnette, je vais, inquiet, à la porte. Normalement, il a ses clés. Un homme la cinquantaine, dégoulinant, est sous la marquise. J'ouvre. Est-il arrivé quelque chose ? dis-je inquietNon dit-il en entrantPar surprise, il me ceinture et me passe des menottes, les poignets dans le dos. Je gueule comme un âne mais cela aboutit à me faire bâillonner sans rien savoir de plus. Le bâillon est ce genre de trucs qu'on trouve dans les sex-shops : une ceinture de cuir double associée à une boule en caoutchouc qui me remplit la bouche. Je suis maintenant dans le noir coiffé d'un masque en cuir qu'il me lie derrière la tête. Je n'en mène pas large d'autant que la porte est restée ouverte comme s'il attendait quelqu'un d'autre. Il me tire vers le salon et me pousse dans un fauteuil. Seul le rock assez énervé des « Credence » sature l'espace sonore. Malgré la musique je perçois qu'une deuxième personne est arrivée, et qu'ils chuchotent tous les deux.Un des gars vient bientôt m'attacher par un noeud coulant autour du cou, corde ...
    ... attachée au pied du fauteuil. C'est évidemment efficace, je ne peux pas me lever sans m'étrangler.J'entends qu'ils ouvrent tiroirs et armoire. Qu'espèrent-ils ? Plus personne n'a de liquide chez lui.J' entends leurs pas lourds parcourir la maison. Ils vont fatalement découvrir le donjon, l'idée me glace un peu. J'espère que ce sont des ploucs sans trop d'idées. Espoir vite déçu en en entendant l'un dire « on va le monter là haut, on va se marrer ! ». Habituellement j'aime bien, mais là rien que l'idée me glace, et je me sens me recroqueviller dans le fauteuil. Ils trinquent avec un vieux Lagavulin tourbé comme si c'était du Ricard, je le sens d'ici.L'un d'eux défait le lien au pied du fauteuil et me tire sans ménagement vers l'escalier comme avec une laisse. Deux étages à monter jusqu'au grenier aménagé.Arrivés là haut, il m'attachent bras en l'air avec les bracelets à un anneau du mur. Je comprends bien que ce n'est qu'un « stand by » en attendant de faire le programme. Il y a une petite chaine Hi-Fi ici aussi et ils font gueuler un truc techno que je ne reconnais pas.... style « hard-house ». Ils prennent le temps d'explorer le matos, je les entends sélectionner les outils.Je sens un bracelet se fermer sur chacune de mes chevilles, puis deux autres sur les poignets. Ils enlèvent les menottes et me tirent vers, il me semble, la croix de saint André. Ils m'y accrochent face au bois. Ils ne disent pas un mot, et mon hurlement est étouffé par le baillon au premier coup sur la ...
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