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43.1 – Halle aux Grains. Le garçon au labrador.
Datte: 24/08/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,
... t’aurais pas par hasard un 06 en attente de rendez-vous ? Je sais pas… genre un mec à qui t’as posé un lapin en début de semaine et avec qui tu aurais envie de passer un bon moment pour te consoler ? ». Lorsque je quitte Elodie après un nouveau câlin dans ses bras, ma montre indique 4h03. J’ouvre la porte de la voiture et… je manque de me la prendre dans la figure en retour… putain de vent d’autan qui sillonne toujours les rues de la ville rose… j’arrive quand même à m’extraire de l’habitacle et à souhaiter la bonne nuit à ma cousine. J’avance sur le trottoir, la tête saturée d’images, comme hébété, incapable de réfléchir. C’est tard et je tombe de fatigue. Les émotions de la soirée sont passées sur moi comme un rouleau compresseur. Je suis HS. Et rentrant chez moi, j’ai tout juste la force de me déshabiller et de me brosser les dents… je dois me faire un peu violence pour prendre une douche, mais cela s’impose… j’ai l’impression de puer partout l’odeur du tabac froid et j’ai horreur de ça… je mets mes habits au sale… je ne supporte même pas leur présence dans ma chambre… l’odeur de la boite est comme une cuite… on s’y plonge sans la voir venir, mais qu’est ce que c’est désagréable à posteriori… Une fois au lit, les images de la soirée remontent à mon esprit… c’est ainsi que je commence à me branler en repensant à ce reubeu qui m’a tant attiré et tant effrayé... l’image de son t-shirt si blanc se mélangeant à celle d’autres t-shirts, un orange, un autre gris… je me branle ...
... en imaginant, en fantasmant sur la nudité de ce beau reubeu, sur sa sexualité, sur ses envies, sur ses besoins, sur ses possibles attitudes au lit avec moi, sur ma soumission totale à sa virilité… sur le coté dominant que je lui imagine… ce qui ne m’empêche pas, au même temps, de repenser à l’image du beau et con Jérém en haut de l’estrade devant la piste de danse, à son attitude de mec conquérant, à son insupportable beauté, à son irrésistible effronterie, à son charme hors normes ; de repenser au physique musclé, à la gentillesse et au charme ravageur du beau Thibault… et de revivre le départ de la boite des « quatre fantastiques », d’imaginer les deux coéquipiers en train de baiser côte à côte, la nuit durant … Certes, les images excitantes ne manquent pas, elles sont si nombreuses qu’elles se bousculent dans ma tête… je suis tellement épuisé que je tombe comme une pierre un instant après avoir joui dans mes draps… Je m’endors vers 4h25 pour me réveiller un peu plus tard ce matin là, à l’aube de 10h15. Au fur et à mesure que mes sens et mon esprit sortent de l’engourdissement du sommeil, je retrouve les souvenirs de la nuit d’avant. Dans ma tête, tout est clair et confus à la fois… je vois clairement ce qui s’est passé… je retrouve mon humiliation devant les mots de Jérém « Vas donc te branler aux chiottes, ce soir je n’ai pas envie de te baiser », des mots qui résonnent, qui cognent dans ma tête et me torturent sans répit… la honte, cuisante, indélébile pour toutes les ...