1. Tombé du Ciel


    Datte: 10/05/2019, Catégories: fh, jeunes, uniforme, campagne, amour, volupté, historique, ecriv_f,

    ... de vieil homme. Mon rire lui donna un air malheureux d’être ainsi attriqué. De nouveau, je lui indiquai de ne pas faire de bruit et de me suivre. J’étais convaincue que mon grand-père surgirait et nous surprendrait. Je me demandais ce que je pourrais bien lui dire, comment lui expliquer rapidement ce que cet homme faisait là, surtout sortant de ma chambre. Mais il n’en fut rien. Nous avons regagné notre cachette sans encombre. Encore une fois, il m’a remercié. Après avoir consulté le dictionnaire, il s’excusa de puer et rieuse, je fis signe qu’il sentait bon maintenant. Alors, nous nous sommes installés près de la fenêtre, et il a entrepris de me raconter un peu sa vie. Encore une fois c’était si long et laborieux, mais j’étais plus patiente que jamais, attendant la traduction de chaque mot avec intérêt. Je tentais de corriger son accent, mais sans grand succès. C’était très amusant. Déjà nous étions au milieu de la nuit. Il proposa d’aller marcher. La nuit était humide et chaude, si calme. Nous marchions lentement directement dans un champ, côte à côte, en silence. Il était curieux de tout. Les arbres, le son des grillons. Nous arrivions à l’orée d’un petit sous-bois. Je voulais l’y emmener pour lui montrer un surprenant petit bassin qui y avait été installé je ne sais quand ni par qui, et où je jouais souvent des années plus tôt. Devant le curieux petit ouvrage où on avait sculpté quelques formes désormais difficiles à lire, il me regarda et s’en approcha. Puis de nouveau ...
    ... il posa les yeux sur moi, et revint. Je le regardais, frustrée de ne pas pouvoir lui parler. Je lisais la même chose dans son visage. Il passa un bras sur ma taille, sa grande main ouverte dans mon dos. Je ne réagissais pas, un peu surprise de la manœuvre. Puis ses lèvres son venues sur les miennes. Il commença à m’embrasser d’abord plutôt fougueusement, puis doucement. C’est que je n’étais pas d’humeur très fougueuse, sachant à peine ce qu’il attendait de moi, de ma bouche. Puis sa langue est venue caresser la mienne. J’ai répondu et j’ai commencé à trouver la chose délicieuse. Puis le baiser a cessé. Il me regardait les yeux grands ouverts, le souffle court, comme le mien. De la tête, il a fait oui tout en m’interrogeant. Je n’étais pas certaine de savoir où ce oui me mènerait, mais j’avais très envie de le savoir, et je répondis par l’affirmative. Encore une fois, il m’a embrassée. Sa main est descendue sur le bas de mon dos, et ses baisers dans mon cou. J’ai levé les yeux vers les étoiles, puis il m’a attirée vers le bas. Tout se passait très vite. J’étais maintenant couchée dans l’herbe et ma robe était remontée dans ma chute au-dessus de mes genoux. Sa bouche était partout sur ma gorge et ma poitrine. Il se redressa pour me regarder et me sourit. Je souris en retour, un peu dépassée par cet empressement qui cependant ne me déplaisait pas. Je me sentais profondément voulue, désirée, alors que sa main prenait ma cuisse et la soulevait tout en la caressant. Sa bouche était ...
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