1. Confession à la cathédrale Sainte Gudule.


    Datte: 12/05/2019, Catégories: Lesbienne

    ... lèvres vulviennes. Ce qui m’excita à mon tour. Et m’obligea à appeler mon mari pour qu’il me caresse et plus vite que ça. Je le lui dis. Elle m’interrogea: —Si vous êtes la dominante, lui c‘est le soumis alors. Et vous en faites ce que vous voulez? Je le lui expliquai, elle en fut heureuse. Rassurée. Mais confessa ne rien en avoir dit à son mari. Qui avait fini par accepter, après avoir exigé copie de mon adresse personnelle. Il voulait s’assurer que je vivais vraiment à Naples. Enfin, je pénétrai dans la cathédrale. Par la porte de droite. Je me signai. J’étais catholique. Normal, donc. Peu de fidèles priaient, quelques visiteurs, guides à la main, piétinaient le sol, appareils photo en bandoulière pour les anciens, téléphones portables à la main pour les autres. La majorité. Ils levaient tous la tête vers les vitraux, les grandes orgues. La cathédrale était sublime, profonde, sombre malgré quelques signes lumineux qui laissaient à penser que Dieu ou ses saints nous adressaient quelques messages. J’étais en avance de dix minutes. Je devais trouver un endroit pour baiser Ice.J’avais d’abord pensé au confessionnal. Dans mon souvenir d’adolescente, c‘était fermé, étroit, sombre. Ca l’était dans la plupart des églises de Naples. Ice était menue, je n’étais pas bien grande. Ca ferait bien l’affaire! Sauf que dans Sainte Gudule, le confessionnal était ouvert sur le public. Je lâchai un « Merde » qu’un couple entendit devant moi. Lui se retourna, me sourit. Sa femme le vit, et ...
    ... lança sèchement: —Mais tu regardes quoi comme ça? Avance au lieu de traîner tout le temps. Je poursuivais mon exploration du lieu culte. Mon coeur fit comme un bond dans mon torse : je tombai sur une espèce d’immense armoire, avec deux portes, une de chaque côté du meuble. Je poussai la première porte, et dénichai ce qui ressemblait à une toute petite pièce poussiéreuse certes, encombrée de vieilles chaises, d’une espèce de table, ou était-ce une petite commode? Peu importe, c’était suffisant pour nous accueillir pendant les minutes que le mari m’avait octroyées. Je ressortis, et attendis la belle. Je scrutai ma montre qui était à l’heure. Il était 15h59. Dans quel état étais-je? Je ressentais une forme de peur, mais elle était différente de celle qui m’avait envahie quand j’avais compris que le confessionnal ne conviendrait pas à l’escapade prévue. Non, ce n’était pas de la peur, c’était du trac. Une excitation physique et cérébrale, les boyaux qui se tordent dans le ventre, littéralement. Et une impatience grandissante à mesure que les secondes défilaient. Enfin, je la vis. Elle aussi se signa, cherchant du regard ma silhouette. Elle me reconnut. Elle reprit sa marche vers moi. Pas très grande, environ 1m60, elle était habillée telle que je l’avais exigé. Un trench vert, très serré à la ceinture. Des bottes couleur chair, qui montaient jusqu’aux genoux. Des lunettes de soleil. Les cheveux, blonds donc, détachés. —Bonjour Ice. Vous êtes à l’heure, c’est bien. Retirez vos ...
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