Récits érotiques de la mythologie (3). Aphrodite, déesse de l'amour
Datte: 14/05/2019,
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... des devoirs envers la déesse. La beauté féminine, précieuse aux jeunes filles en vue de leur mariage, aux femmes à qui elle facilite l'harmonie avec leurs époux, et aux courtisanes pour qui elle est une nécessité de leur commerce, se reflète dans les miroirs décorés de la figure d'Aphrodite, parfois offerts au temple de la déesse quand leurs propriétaires ont vieilli. LE MYTHE D'APHRODITE L'origine d'Aphrodite est assez complexe; elle est la résultante d'un mélange dans lequel l'Orient a fourni les premiers éléments. Tous les peuples de langue sémitique ont connu une personnification, le plus souvent localisée dans la Lune ou dans un astre brillant, qui incarne et l'idée de la fécondité féminine et celle de la fertilité universelle. Pour tous ces peuples en constante communication dans l'histoire, cette divinité représente l'amour physique chez la femme, la beauté qui en est le stimulant, la volupté qui en est le but, la maternité qui en est la récompense. L'Aphrodite des Grecs nous offre cette conception sous les traits à la fois les plus artistiques et les plus humains. Quand l'amour se manifeste sous l'aspect de la pulsion, Aphrodite est appelée Pandémos, la vulgaire. Ses épithètes sont alors éloquentes : Androphonos, la tueuse d'hommes, ou bien Epithymbia, celle au-dessus des tombeaux, ou encore Hétaïra/Pornè, la protectrice des courtisanes, ou Scotia, la sombre. Ce type d'amour, pulsion de vie ou, dit autrement, libido, qui ne connaît pas de ...
... limites, qui donne la vie mais aussi la mort, l'effroi mais aussi l'harmonie, est bien issu de la Terre. Dont sont issus aussi les humains, qui y sont soumis. Moi Olga, je suis fille d'Aphrodite et je ne veux cesser de célébrer son culte. Mon Aphrodite est la déesse du plaisir et de l'amour profane. Terminons par cet hymne composé par la poétesse Sappho qui fut, plus que tout et toute autre, inspirée par la déesse : "Immortelle Aphrodite au trône brillant, fille de Zeus, noueuse de ruses, je t'en prie, ne brise pas mon âme sous l'angoisse et la douleur. Mais viens à ma prière, si jamais tu as entendu ma voix au loin, et écoute, et quitte le palais d'or de ton père sur ton char attelé. Qu'une nuée de charmants moineaux t'amènent, agitant leurs ailes rapides autour de la terre sombre, depuis le paradis jusqu'au milieu du ciel. Ils sont tôt arrivés et toi, bénie, souriant à la manière des immortels, tu me demandes ce qui s'est abattu sur moi et pourquoi je t'appelle et ce que, dans mon coeur affolé, je désire le plus voir. "Quelle beauté veux-tu maintenant conduire à t'aimer ? Qui te tourmente, Sappho ? Même si maintenant elle fuit, elle te suivra bientôt, et si elle rejette les cadeaux que tu lui offres, et si elle ne t'aime pas, elle t'aimeras bientôt, quand bien même elle hésite". Viens, je t'en prie, dès maintenant, et soulage-moi de ces cruels soucis. Et que tout ce que mon coeur désire voir accompli soit accompli par toi, et soit mon alliée."