L'apprentie pépiniériste
Datte: 16/05/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
laid(e)s,
amour,
volupté,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
... envers le monde superficiel de l’esthétisme qu’un réel sentiment d’infériorité. Ensuite, j’ai connu Monique. Nous fréquentions la même grande école. C’était une fille studieuse plongée dans ses bouquins. Comment décrire Monique ? Elle est indescriptible, une petite châtaigne au visage tout tristounet, avec une grosse fragilité en elle. Cela ne l’a pas empêchée de me faire deux beaux enfants et d’être une bonne baiseuse. Peu à peu, je lui ai ôté tous ses complexes. Elle ne se pose plus de questions comme elle le faisait avant, ne se demande plus ce que les gens vont penser d’elle, elle vit sa vie tout simplement, sans se torturer la tête. A l’approche de la quarantaine, c’est vrai que je n’étais plus trop fidèle. Mais, après tout, c’était elle qui avait démarré les hostilités. Il y a trois ans, nous avions même failli divorcer lorsque je l’avais trouvée, un après-midi, avec un de ses employés, un jeune noir très baraqué. Certes, de mon côté, je n’avais pas toujours été sage, mais au moins je n’avais jamais amené une maîtresse à la maison, qui plus est dans le lit conjugal. Je ne sais même pas s’il était bien monté ! En tout cas, ça avait chauffé, elle avait promis de ne plus le revoir, elle s’était arrangée pour qu’il soit muté dans une autre succursale. Mais je suis sûr qu’elle en voyait un autre, elle était trop souvent « fatiguée », les yeux cernés… Pour le reste, nous nous entendions bien, c’était le principal dans un couple. Pour revenir à Thérèse, j’avais tout de suite ...
... flashé. Son visage triste, hermétique, presque débile, ses yeux hagards, son corps voûté. Dès le lendemain, j’y suis retourné. Et je l’ai retrouvée dans la serre en train de racler la terre. Son patron était près d’elle et apparemment elle se faisait engueuler. J’ai salué l’ami de ma femme et fait un signe de tête amical à son employée. Mais elle n’a pas répondu, visiblement complètement éberluée. — Alors qu’est-ce qui vous amène ?— J’ai besoin de renseignements complémentaires, je ne suis pas sûr d’avoir fait le bon choix pour les arbres fruitiers.— Nous allons regarder ça. Discrètement, j’ai demandé à notre hôte qui était cette fille qui travaillait pour lui. Il m’a répondu évasivement que c’était une pauvre fille du village voisin, employée quelques mois pour les vacances. Mais comme j’insistais un peu : — Quand vous êtes arrivé, j’étais en train de la sermonner. D’une part, elle n’est vraiment pas douée, d’autre part elle se permet d’arriver tous les jours en retard. Ces jeunes n’ont plus envie de travailler ! En plus, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais elle est moche comme un cul, elle n’a vraiment rien pour elle. Et, quand vous lui parlez, on a l’impression qu’elle ne comprend rien à rien, c’est vraiment pas un cadeau. (Moche comme un cul, pauvre con. Et toi, tu te trouves beau ?) — J’ai l’impression de la connaître, de l’avoir déjà rencontrée. Vous ne connaîtriez pas son nom, par hasard ?— Thérèse Radin… Rabin ? Attendez voir… Thérèse Raguin, c’est ça. Ça vous ...