1. Le sorbet érotique


    Datte: 18/05/2019, Catégories: fh, fplusag, poilu(e)s, hotel, cérébral, revede, ffontaine, Oral fist, jeu, yeuxbandés, nonéro, journal, confession,

    ... ainsi de suite. À la réception, cette plantureuse black, elle me souriait, elle me connaissait : — Bonsoir Madame Rouge, je suis heureuse de vous revoir, vous allez bien ?— Oui très bien merci, moi aussi je suis heureuse de vous voir ici toujours si lumineuse. Je me demandais si elle allait me donner la clef ou me déclarer : « Monsieur vous attend dans votre chambre ». Je la regardais empoigner son dossier de réservation, tressaillements au fond du ventre : — Chambre 722, septième étage, bon séjour. Septième ciel de l’hôtel, je souris, j’arrivais donc la première… je souriais aussi car c’était précisément la chambre où il y a un an BlackDrone m’avait fait jouir de sa main. Dans l’ascenseur, dernier coup d’œil dans le miroir, robe noire, résille, lèvres marquées de rouge… Mes pas feutrés dans le couloir, j’ouvris la porte de la chambre… tamisée et parfumée. Sur le dos de la chaise, une veste masculine, un grand chèche noir… vous étiez ici. Mon bas-ventre serra la chamade d’un coup sec et je me mis à vous chercher… non, la chambre était vide. Je vins alors humer vos vêtements et me remémorer dans un silence semblable à un recueillement les joutes sexuelles passées afin de préparer le combat singulier qui se jouerait dans cette chambre. Mon chèche se plaça sur le vôtre car je le voulais s’imprégnant de vos fragrances et opérer le transfert des miennes sur l’étoffe qui irait autour de votre cou… quand tout serait fini. Il y avait un petit papier sur l’oreiller… je ne l’avais ...
    ... pas remarqué avant trop occupé à vous retrouver… Un petit jet de cyprine, infime vient suinter sur le rebord de ma lèvre… vaginale, preuve s’il en fallut une que mon envie de vous était bien… réelle. Je repris l’ascenseur pour le niveau 1, jambes vaporeuses traduisant l’émoi de vous trouver là au bar sans pouvoir vous embrasser vraiment. L’ambiance feutrée, les fauteuils en moleskine pourpre… le bar était totalement désert et je fus saisie d’un doute, avais-je bien compris le petit message, était-ce ici ? Le sourire du barman s’avançant vers moi : — Êtes-vous C ?— Oui.— Alors installez-vous, je vous sers votre thé vert. Il m’indiqua de la main la table sur ma droite où je m’assis en balayant du regard les recoins de la salle où je vous supposais… caché. Il m’apporta le thé vert ainsi qu’une petite enveloppe rouge, son petit sourire trahissait une confidence, il me connaissait et il avait remarqué que l’homme qui lui avait donné ce billet… n’était plus celui avec qui j’avais l’habitude de venir ici. Mes yeux lui donnèrent toutes les réponses en une fraction de seconde : — Oui j’ai changé d’amant… il est beau n’est-ce pas ? Je découvrais donc la facette joueuse de Baron… qu’y avait-il dans cette enveloppe ? Je pris une gorgée de thé et décachetais l’enveloppe en souriant : Le morceau d’étoffe sous ma paume, mon souffle en saccade, souple mais appuyé contre mon thorax, mon désir venait de grimper au rideau et je ne sentais plus la saveur du thé, juste cette odeur de menthe sur le ...
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