Le sorbet érotique
Datte: 18/05/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
poilu(e)s,
hotel,
cérébral,
revede,
ffontaine,
Oral
fist,
jeu,
yeuxbandés,
nonéro,
journal,
confession,
... bandeau que j’avais porté à ma narine. Vous aviez placé cette étoffe dans votre pantalon, je reconnaissais l’odeur marquée de vos couilles… Combien de minutes ? Aucune idée, frémissante je ne finis pas le thé, direction l’ascenseur le cœur battant, l’étoffe au creux de ma paume. La démarche ondulante de l’amante à venir, ma robe, mes talons, mes résilles… je chaloupais ma croupe en direction du ciel numéro 7. Je vous cherchais, vous aviez dit de ne pas vous chercher… L’ascenseur, je rentre, appuie sur le 7, passe le bandeau sur mes yeux, j’entends les postes se fermer… je décolle. Instantanément c’est votre odeur que je suffoque puis j’entends votre souffle… si proche… je suis figée, haletante, offerte, aveugle, vous tourbillonnez dans tous les pores de ma peau et votre présence s’infuse et s’immisce. Vous étiez là, cette fois oui j’en avais l’assurance, je reniflais vos particules comme un animal quand je sentis d’un coup votre poitrine écraser la mienne, vos mains prendre mon visage, votre langue s’engouffrer dans ma bouche et venir caresser la mienne, la soulever, la pousser de droite à gauche, l’enrouler, la tirer et la baiser. Aucun mot, à quoi bon ? Je m’agrippais à vous, vous serrant au plus près, les yeux bandés vous sentant durcir entre mes cuisses, vos coups de reins contre mon ventre me montrant à quel point votre sexe était déjà dans ma prise. — DING septième étage, dit la voix mécanique de l’ascenseur. Toujours aucun mot, juste votre main se glissant dans la ...
... mienne me tirant au dehors, je vous suivais aveuglément dans ce couloir… le pas ralenti… la porte… le bruit de la poignée… Oh, le bruit de cette poignée… une ouverture de porte. J’étais le Marcel Mariën… habillée des pensées que vous me portiez, aveugle, muette… J’étais dans le régal de m’offrir, de cette surprise, de ce jeu, de cet aveuglement qui agitait plus que mes sens. Votre odeur n’avait jamais été aussi présente, les silences si chargés, mon écoute, abandonnée à votre imaginaire. Le scénario prenait corps, dense il rendait tout perceptible… aucun mot et aucune image, je vous redécouvrais encore de mon nez et mes mains. Plongée dans votre toison fascinante, me « fronter » telle une chatte sur son maître. La fougue qui m’emportait ressemblait sans doute à celle d’animaux assoiffés depuis des jours entiers, à découvrir l’oasis salvatrice, laper cette eau que l’on croyait perdue. Nos gestes étaient appuyés, vifs, possédés, habités. À ne pas me donner votre bouche j’en devenais folle, vous aviez plaqué mon dos contre le mur, levé mes mains et j’étais prisonnière… clouée, immobile, contrainte… votre souffle sur mes lèvres sans les toucher… vos grognements reprirent, instantanément mon bas-ventre se mit à me brûler, la torsion frappante du sexe à venir, de votre oursitude, votre virilité montait entre mes cuisses. Votre gland sorti de sa tanière s’amusait avec mon pubis, le pressant de son jus… Toujours plaquée au mur, culotte maintenant aux chevilles vous me mettiez à nu, ...