1 - L'apprentissage du sexe, par Isabelle
Datte: 20/05/2019,
Catégories:
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... pas pour longtemps. Un quart d’heure après, une bande de garçons arrive. Nicolas est des leurs. Il aperçoit Laetitia, et tout de suite indique à ses copains qu’il les rejoindra plus tard dans la « salle du haut » (celle des jeux), et il se dirige vers notre table. — Je ne connais pas tes copines, dit-il à Laetitia après lui avoir fait un gros bisou sur les lèvres. Tu me présentes ?— Oui, là c’est Lydie, et là c’est… heu je ne sais pas ton prénom ?— Isabelle, dis-je d’une toute petite voix, intimidée déjà par la présence du beau Nicolas. (Encore plus beau de près que de loin !)— Enchanté. Nous passons donc une petite heure au bistrot à discuter de choses et d’autres. Mais je ne tarde pas à m’apercevoir que le fameux Nicolas n’a d’yeux… que pour Lydie ! Et pas pour moi ! Très déçue, voire vexée, je me lève : — Bon, moi, je dois rentrer… Vous m’excuserez ! Et me voilà partie. Lydie me court après, et me rejoint sur la place : — Mais… je ne te comprends pas, tu voulais faire connaissance de Nico, et tu t’enfuis.— Oui, mais le Nico, il n’a fait que te regarder, toi… et pas moi !— Je n’ai pas remarqué, dit-elle, hypocrite. C’est vrai, il me plait bien aussi, mais moi j’ai Vincent, et je ne cherche personne ! Nous partons. Soudain, nous entendons quelqu’un nous courir après. C’est Nicolas. « Attendez-moi ». Il arrive, essoufflé, auprès de nous : — Laetitia est rentrée chez elle, et moi j’ai encore un peu de temps, car mes parents ne sont pas là. Vous me permettez de vous ...
... accompagner ?— Mais bien sûr, réplique Lydie. Je l’aurais giflée ! « Elle dit qu’elle ne cherche personne, mais elle est bien contente que Nicolas lui fasse la cour… », pensais-je. La suite allait me donner tort. Arrivée devant chez elle, Lydie nous dit : « Ben moi, je vous laisse, je dois aller à la gym dans une demi-heure. Nicolas, je te confie ma copine ! Fais-en le meilleur usage ! » conclut-elle, un brin coquine, et la voilà qui entre chez elle, nous laissant pantois sur le trottoir. — Et bien, je vais te raccompagner chez toi, si tu veux bien…, lance Nicolas qui semble juste à l’instant s’apercevoir de ma présence !— … Si tu veux, mais moi, je prends le bus, j’habite à V…. » (Un faubourg à 3 ou 4 Kms du lieu où nous nous trouvions).— Viens d’abord boire un petit verre chez moi, c’est tout près. Je te raccompagnerai sur mon scooter ! Je me souviens avoir hésité, peut-être même avoir dit non, mais je savais que je n’avais pas envie de quitter Nicolas. Finalement, j’ai dû accepter, et nous voilà partis, à pieds, à travers le quartier. Il habitait dans une belle petite résidence, à trois ou quatre cent mètres de là. Il m’a fait monter chez lui, au 4ème étage. Personne. Je savais que ses parents n’étaient pas là, mais j’avais pensé qu’il y aurait peut-être une sœur, un frère. Personne. Seulement un chat qui vint se frotter contre mes jambes. — Installe-toi ici, me dit Nicolas. Je vais chercher à boire à la cuisine. Tu veux quoi ? Coca ?— Oui, c’est très bien. Il revint avec deux cocas ...