1. La bourgeoise et le marabout (8)


    Datte: 23/05/2019, Catégories: Partouze / Groupe

    François m’a envoyé un SMS me disant qu’il rentrait de Bordeaux comme convenu en milieu d’après-midi et serait à la maison vers 19h00 car ces deux jours lui ont paru extrêmement longs. Je culpabilise énormément car j’ai reçu deux hommes pendant son absence alors que je ne l’avais jamais trompé jusque-là en 27 ans de mariage. Je ne sais pas pourquoi je me suis conduite ainsi avec ces deux hommes ; c’est comme si une autre femme avait pris possession de moi et s’était livrée à ces deux mâles sans aucune retenue. Mais je dois avouer, au fond de moi, que cela m’a fait du bien de m’abandonner ainsi à leurs assauts. Je ne vais bien sûr rien dire à mon mari mais, pour me faire pardonner, je vais me laisser aller à ses envies ce soir. Pour lui montrer que je suis impatiente de le retrouver et prête à me donner, je lui mets à mon tour un SMS : — Chéri, je t’attendrai avec impatience. Je vais me faire belle pour toi et nous sortirons si tu le souhaites. A 19h00, lorsque François arrive, je suis déjà apprêtée pour lui. Il me raconte son audit au musée des Beaux-Arts de Bordeaux et, comme à chaque fois, c’est un long monologue sur les œuvres qui y sont conservées. Il faut dire que mon mari est haut fonctionnaire à la direction des patrimoines au ministère de la Culture où il s’occupe plus particulièrement du service des musées de France et c’est donc un passionné ! Il remarque enfin que j’ai mis un ravissant petit tailleur gris Chanel et me suis maquillée avec attention, peut-être même ...
    ... ai-je forcé sur le fond de teint et le rouge à lèvres. Il vient près de moi et m’enlace tout en soudant sa bouche à la mienne. Ses mains se plaquent sur mes fesses et m’attirent tout contre lui, je devine son sexe déjà bandé. Il me dit — Ces deux jours ont été harassants, j’ai vraiment besoin de me changer les idées en ta compagnie. Nous allons dîner au restaurant puis nous irons au cinéma. Au cours du dîner, François m’a avoué avoir montré de nouveau les photos du bois de Boulogne aux deux jeunes collègues qui l’accompagnaient et que lui s’était donné du plaisir le soir à son hôtel en repensant à cette délicieuse sortie. Je lui dis qu’il m’a manqué, que j’ai revu ma sexologue qui m’a conseillé d’oser répondre aux attentes de mon mari pour rebooster ma libido. Cela n’est bien sûr pas très conforme à la réalité de ces derniers jours mais, dans l’esprit, ce n’est pas si différent que cela ! En sortant du restaurant, François me dit qu’il a repéré un ciné d’art et d’essais où l’on repasse de vieux films très intéressants. Nous voici donc en route pour le ciné « Le Mac-Mahon » où est projeté un drame érotique japonais de Masaru Konuma « La vie secrète de Madame Yoshino » datant de 1976. Une fois nos billets en poche, nous entrons dans une toute petite salle et François m’entraîne au fond pour que nous nous installions au milieu de la dernière rangée. Il y a peu de monde dans la salle et cela change vraiment des salles modernes pleines à craquer. Le film commence et, même si c’est ...
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