1. La vengeance et la haine


    Datte: 24/05/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, oncletante, copains, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, délire, aventure,

    ... s’agissait de la France, forcément ! Toujours est-il que l’oncle Ernesto, à l’occasion de mon vingt et unième anniversaire, nous invitait tous les trois à retourner au Bélizera pour l’y fêter comme il se doit. Pour lui, et il insistait là-dessus, il était question « de faire du passé table rase » et d’enterrer définitivement la hache de guerre. Mieux même, il espérait le retour de son frère pour qu’il lui suggère quelques réformes qui aideraient à sortir le pays de l’ornière, ce qui était d’ailleurs assez peu dire quand on connaissait le niveau de misère dans lequel la gestion catastrophique d’Ernesto avait plongé la population. Bien entendu, tout cela sentait la merde à des kilomètres… Mais il y avait eu la pression médiatique ! En plus des politiques en place, l’oncle Ernesto avait pris soin d’informer tous les médias de France et de Navarre de sa demande, faisait amende honorable, et c’est tout juste si ce n’est pas la larme à l’œil qu’il implorait le retour de mon père dans son pays d’origine… Sans compter que la raison d’État s’était arrangée pour que le paternel passe soudainement du statut d’obscur mécano de banlieue à celui de sauveur de la patrie puisque, rappelons-le, le Belizera est, aujourd’hui encore, toujours assis sur une montagne de pétrole et que de tout temps, il convient toujours d’être bien vu de ceux qui ont la possibilité de fermer le robinet. Dès lors, que faire ? Mes parents et moi avions été naturalisés français quelques années plus tôt, les affaires ...
    ... étrangères nous garantissaient notre protection quoiqu’il arrive, et les premières rencontres qui avaient eu lieu en France avaient été finalement assez cordiales. Ernesto s’excusait, n’en finissait plus d’implorer le pardon de son frère, jurait qu’il s’était trompé, qu’il avait été dépassé par les événements, affirmait qu’il avait été victime de conseillers à la solde de puissances étrangères et qu’ils en avaient d’ailleurs payé le prix… Avec le recul, je me dis que la suite était tellement prévisible… À peine avions-nous posé les pieds sur le tarmac de l’aéroport de la capitale du Belizera que ce fut le feu d’artifice : désarmés, les cinq hommes censés assurer notre protection furent abattus comme des chiens. Mon père s’était aussitôt fait ravager la gueule par une dizaine de militaires qui l’avaient aussitôt emmené vers une destination qui a toutes les chances, aujourd’hui encore, de rester à tout jamais inconnue. Cependant, certaines sources affirment qu’il aurait été au final abandonné au beau milieu de la forêt tropicale, enfermé dans une caisse et alors qu’il était encore vivant. Quant à nous, ben… On nous a embarquées, frappées, torturées, tabassées, humiliées, affamées… Et, par-dessus tout, violées de toutes les façons possibles et un nombre incalculable de fois. L’oncle Ernesto n’aurait soi-disant jamais digéré que ma mère, Maria, ai pu lui préférer mon père du temps où ils étaient tous trois à l’université, autant dire qu’il allait le lui fait payer ! Quand je vois ...
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