1. La vengeance et la haine


    Datte: 24/05/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, oncletante, copains, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, délire, aventure,

    ... si vous aviez vu la façon dont ils lui ont ravagé la gueule, quelque chose me dit qu’ils n’ont pas l’intention de lui offrir des fleurs.— Et les autres, ça va ? Là, il se rembrunit carrément. — C’est à dire que… Logan est mort, et Peter ne marchera plus jamais. Quant à Jennifer…— Quoi ! Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?— C’est compliqué… Quatre balles et des éclats de grenade. Les médecins disent qu’elle n’a qu’une chance infime de s’en sortir. Oh putain… Tout mon monde s’écroule. — Par contre, j’ai un message à vous faire écouter… Il me tend son téléphone et là, un type avec un accent sud-américain à couper au couteau s’adresse à moi. En substance, il prétend être le colonel Ramos – dont mon père m’avait effectivement parlé en son temps – que c’est un ancien compagnon d’armes de mon père, qu’Ernesto est en sa possession et qu’il souhaite me rencontrer au plus vite, sans quoi je ne reverrais jamais cette ordure. — Il dit également que le plus tôt sera le mieux et que je n’ai rien à craindre. Apparemment, je peux même prendre des armes, il n’est pas contre. — Au-delà des risques, dans votre état, ce n’est peut-être pas prudent…— J’en ai plus rien à foutre, des risques… Téléphonez-lui et dites à Ramos que je suis d’accord. ---oooOooo--- Deux heures plus tard, le bras en écharpe et à moitié shootée à la morphine, la bonne ville de Rouen est en vue. — On a déjà des troupes sur place, mais Ramos nous a donné sa parole qu’il ne vous arriverait rien. Maintenant, vous pouvez ...
    ... toujours reculer, il n’est pas trop tard.— Pas question… À ma grande surprise, l’hélicoptère se pose près d’une voie quasiment désaffectée du dépôt de Sotteville, tout près d’une somptueuse 231 Pacific visiblement prête à partir, son panache de fumée blanche n’en est témoin. Qu’est-ce que cela signifie ? Personne n’en a la moindre idée… À ma grande surprise, c’est Ramos qui m’accueille à la porte de l’hélico : même si je ne l’ai jamais vu qu’en photo et que ces clichés remontent sans doute à plus de vingt ans, il ne peut s’agir que de lui. Il me serre chaleureusement la main. — Ravi de vous connaître, Jessica. Il se tourne alors vers le pilote. — Vous et vos hommes, vous n’avez qu’à suivre la loco à basse altitude, vous pourrez reprendre mademoiselle un peu plus loin. Je suis le bonhomme, qui m’invite à grimper dans le poste de pilotage de la locomotive. Par bonheur, le tender de charbon n’est pas complètement rempli, sans quoi nous y serions à l’étroit… En plus de Ramos et de moi, il y a deux hommes en armes, plus un vieil homme qui regarde un corps déposé à même la tôle du wagon avec une haine absolument indescriptible. Mon sang se glace brusquement. Là, sur le sol, il s’agit d’Ernesto, j’en mettrai ma tête à couper… Mais un Ernesto fort mal en point, et ce n’est rien de le dire ! Pas une parcelle de son corps partiellement dénudé ne semble avoir été épargnée : ecchymoses, blessures diverses, brûlures, il y a même des endroits où la peau semble avoir été pelée… Cependant, une ...