1. La vengeance et la haine


    Datte: 24/05/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, oncletante, copains, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fdanus, délire, aventure,

    ... blessure m’interpelle plus que les autres, celui qui lui vaut une mare de sang au niveau de son entrejambe. — C’est notre ami, là, dans le coin… Il lui a arraché les couilles avec une pince chauffée au rouge et il les lui a fait bouffer… Littéralement.— Bigre ! Mais que vous avait-il fait pour mériter un tel traitement de faveur ?— Oh, presque rien… Comme Ernesto n’arrivait pas à le coincer, il a fait massacrer sa petite-fille, vidéo à l’appui. C’est mieux pour vous que je vous passe les détails… J’ai toujours su que mon cher oncle était vraiment la pire des ordures, mais j’imagine que vous pouvez comprendre ? — Bien plus que vous ne l’imaginez, en fait… Je me tourne alors vers le vieil homme : — Cela dit, au point où vous en étiez, vous auriez pu le finir, ce n’est pas moi qui vous en aurais blâmé.— Je voulais lui arracher les yeux, mais Ramos n’a pas voulu… L’intéressé, précisément, me pose la main sur l’épaule : — Je tiens absolument à voir la terreur dans son regard lorsque viendra la fin, en mémoire de tous ceux qu’il a massacrés… Cela dit, tenez-vous, Jessica, le train va partir. Notre homme – qui fut autrefois conducteur de locomotive, mon père me l’avait dit – effectue alors quelques gestes précis et l’ensemble s’ébranle dans un vacarme infernal. Au bout de quelques minutes et au fur et à mesure que nous prenons de la vitesse, le bruit devient plus supportable… Ramos pose alors un genou à terre tout près d’Ernesto et m’invite à faire de même. Et là, il n’est ...
    ... nullement besoin d’avoir fait de hautes études pour comprendre qu’il a effectivement quelque chose à me dire, mais également qu’il tient à ce qu’Ernesto l’entende. — Vous êtes cinéphile, je crois ?— À mes heures perdues, pourquoi ?— Vous vous souvenez de la fin de Borsalino & Co ? Soudain, dans mon esprit, tout s’éclaire, et notamment le pourquoi de toute cette mise en scène : dans le film en question, Delon est aux prises avec un gros méchant pas beau mafieux – qui a accessoirement fait buter Belmondo dans le premier film – et, exactement comme nous le sommes en ce moment, tout ce petit monde se retrouve au final à l’arrière d’une loco à vapeur lancée à pleine vitesse. — Attendez, vous n’allez quand même pas…— Oh que si… Et on va même faire mieux que dans le film, je vous le promets. Les deux soldats, qui étaient jusque-là restés immobiles, empoignent violemment Ernesto qui, brisé de partout, hurle à la mort. Ramos lui enjoint de se taire en lui collant une monstrueuse patate en pleine tronche, ce qui ne doit pas arranger l’état de sa mâchoire déjà sérieusement amochée. — Ne gueule pas comme ça, le meilleur reste à venir… Puis, s’adressant aux soldats : — Allez-y, les gars, on fait comme on a dit… Là-dessus, Ramos ouvre lui-même la porte du foyer, la température déjà infernale dans ce minuscule espace augmente encore. Et là, les yeux écarquillés, je les vois doucement introduire Ernesto dans le foyer… Il m’avait promis mieux que dans le film ? En effet, je me souviens très bien que ...