1. Divines et libertines - 3


    Datte: 24/05/2019, Catégories: ff, fête, fsoumise, jalousie, échange, init,

    ... — Je suis désolée, Maud… Mais ne le prends pas comme une trahison, mais plutôt comme le début d’une nouvelle aventure, un amour libre qui vous rendra encore plus forts et unis. Maud ne broncha pas, ne parla pas, son dos tourné vers elle comme un mur infranchissable. — Il faut que tu prennes du recul, et que tu acceptes son choix, continua Jessica. Et que tu en fasses autant, prendre le plaisir comme il vient, sans attache, une parenthèse merveilleuse que vous devez vivre tous les deux dans l’osmose et la complicité. Brusquement, Maud se tourna vers elle et la fixa d’un air de défi. — Faire comme Olivier ! C’est à dire coucher avec toi, je suppose, comme tu le souhaites depuis le début ! En tout cas, bravo ! Si ton but était de briser notre couple, tu as réussi : tu peux être fière, maintenant ! Le sang monta au visage de Jessica alors qu’elle éleva à son tour la voix. — Oui, c’est vrai, c’est ce que je veux depuis le début, parce que je suis tombée sous ton charme ! Mais ne fais pas comme si tu ne le savais pas, ne joue pas la sainte-nitouche ; c’est là un petit jeu de séduction qui te plaisait et auquel tu te prêtais avec délectation ! Tu n’as pas cessé de m’allumer, et tu savais très bien à quoi t’attendre ! Titubante, Maud s’assit sur le canapé qui était posé contre le mur, au bout du couloir. En état de choc, elle ne faisait aucune attention aux gens qui riaient et se poursuivaient à moitié nus en sortant des chambres ou en y entrant, un aller-retour incessant et ...
    ... bourdonnant. Maud la fixa d’un regard perdu et les larmes lui vinrent à nouveau aux yeux. Cette fois, elle ne les essuya pas, et elles roulèrent le long de ses joues pour atterrir sur sa robe, sur sa poitrine, où elles formèrent une large auréole qui rendit le tissu presque transparent, dessinant avec agressivité les pointes de ses seins qui semblaient se tendre davantage. Fascinée par ce délicieux spectacle, Jessica n’arriva pas à en détacher les yeux. La voix rauque, elle reprit la parole. — Excuse-moi, Maud, mais tu me fais perdre la tête, je ne sais plus où j’en suis avec toi… dit-elle avec une extrême douceur. Maud acquiesça en silence, perturbée par les mêmes sentiments, et elle détourna le visage pour pleurer. Elle prit une profonde inspiration qui fit trembler sa superbe poitrine, d’un galbe parfait, toujours moulée dans un érotisme troublant par une robe de plus en plus humide, la collant comme une seconde peau. — Moi aussi, Jessica, je ne sais plus où j’en suis, et cela m’effraie…— Alors, laisse-toi guider par tes sentiments, ne repousse pas notre attirance l’une pour l’autre.— Je ne peux pas, Jessica. Je n’ai jamais couché avec une femme, c’est contre mes principes. Cela ne me ressemble pas, ce genre d’attirance…— Cela ne te ressemble pas, mais tu en as terriblement envie. Alors je ne vois pas où est le mal.— Le mal, c’est d’aimer ça, à la folie ! À perdre le contrôle et tomber follement amoureuse de toi, à devenir lesbienne, à trahir mon mari, mes convictions hétéros, mes ...
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