1. Divines et libertines - 3


    Datte: 24/05/2019, Catégories: ff, fête, fsoumise, jalousie, échange, init,

    ... convictions religieuses, à perdre mon fils et tout ce que j’ai bâti durant toutes ces années ! Bon sang, Jessica, cela ne te suffit pas comme raisons ? Sa voix se cassa alors qu’elle sanglotait plus violemment. Émue au plus profond de son être, Jessica lui tendit ses bras d’instinct et Maud s’y réfugia aussi naturellement, s’accrochant à elle comme une enfant perdue et effrayée. Ses larmes ruisselaient dans le cou de Jessica et pendant un moment elles restèrent immobiles et silencieuses sur le canapé, isolées du reste du monde, indifférentes à l’agitation, au vice et au stupre qui les entouraient. — Jessica, on doit en rester là, ne pas aller plus loin, je t’en prie ! la supplia-t-elle en l’étreignant, baignée de larmes.— Tu m’en demandes trop, je ne sais pas si je pourrai, lui répondit franchement Jessica, le cœur battant à se rompre. Elle la serra davantage contre elle, se grisant de son parfum, délicieux et capiteux, subtil et délicat, qui lui chatouillait agréablement les narines. Alors qu’elle lui caressait la nuque, elle sentit un frisson voluptueux la parcourir. Bref mais intense car Maud s’arracha aussitôt à son étreinte, réalisant le danger de rester trop proches l’une de l’autre. Mais Jessica n’avait pas l’intention de la laisser fuir encore. Elle se rapprocha et lui releva le menton. Fiévreuse, Maud avait le feu aux joues, le regard trouble, fuyant, comme cherchant à échapper à son emprise. Mais Jessica garda son visage entre ses mains jusqu’à ce qu’elle se ...
    ... décide à la regarder enfin. — Non, Maud, je ne peux pas refouler mes sentiments, c’est au-dessus de mes forces, j’en suis incapable. Elle plongea son regard dans le sien avant de lui déposer un baiser sur le front brûlant de fièvre. Puis, sans pouvoir se retenir, picora ses joues humides de petits baisers doux et appuyés, descendant doucement jusqu’au menton qu’elle lécha goulûment, avalant les larmes qui continuaient de perler. Elle fit de même sur la gorge nue, lapant comme un petit chaton affamé chaque goutte qui humidifiait encore la peau, avant de glisser jusqu’au lobe de l’oreille qu’elle mordilla sensuellement. Maud se laissa faire, bien que crispée, raide comme un piquet. Elle sentit ses yeux la brûler encore, clignant des paupières pour laisser passer d’autres larmes, horrifiée de se découvrir aussi vulnérable. Et plus elle pleurait, plus Jessica buvait ses larmes, se délectant de ce doux nectar qui semblait la bouleverser tout autant. Mais quand elle s’attarda sur le lobe de l’oreille, elle sentit le corps tendu de Maud tressaillir violemment. Comme un choc électrique. Celle-ci, désorientée, était soulagée que Jessica ne puisse voir son visage, figé et bouleversé par une émotion indescriptible. Une chaleur insidieuse montait en elle, la faisant trembler bien qu’elle tentait de contrôler ses nerfs. À sa grande honte, elle réalisa vite qu’elle ne maîtrisait plus rien. Une charge érotique la parcourut comme un éclair ; elle rougit, sentant un fourmillement envahir tout son ...
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