1. Divines et libertines - 3


    Datte: 24/05/2019, Catégories: ff, fête, fsoumise, jalousie, échange, init,

    ... corps, l’emportant vers un chemin terriblement dangereux, celui d’un désir interdit qui risquait vite de la dépasser. Réalisant son trouble, Jessica décida de passer à l’étape supérieure. Tous ses sens électrisés, elle prit ardemment le visage féminin entre ses mains, fascinée par le grain délicat de la peau légèrement hâlée et la fraîcheur duvetée des joues pleines. Elle se rapprocha davantage, attirée maintenant par la sensualité pulpeuse des lèvres satinées qui, tout près, frissonnaient. Jessica n’y tint plus. Elle entrouvrit ses lèvres, darda une langue vorace, frôlant la bouche de Maud. — Que ta peau est douce ! s’extasia Jessica d’une voix enrouée. Sa contemplation s’acheva sur un soupir profond lorsqu’elle atteignit la bouche fruitée qu’elle dévora de baisers fiévreux, intenses, avec des coups de langue appuyés et insistants. En même temps, elle enlaçait plus étroitement la taille souple et évasée, glissant jusqu’au dos cambré, montant et descendant avec une fièvre croissante, s’arrêtant sur la nuque qu’elle immobilisa pour obliger Maud à garder la tête droite, à se laisser faire, quand elle sentit celle-ci se crisper alors qu’elle réussissait, d’une langue agile, à forcer la barrière des dents pour explorer avidement l’intérieur de sa bouche, un contact intime qui sembla sortir Maud de sa torpeur. — Non, Jessica, on a dit qu’il ne fallait pas. Jessica n’avait jamais rien dit, ni promis, et elle insista alors que les deux mains de Maud se crispaient sur ses épaules, ...
    ... cherchant à la repousser. En même temps, elle détournait également la tête, échappant à l’audace de la bouche féminine. Ses yeux étaient dilatés par la panique, pathétiques et suppliants, alors que ceux de Jessica ressemblaient à deux fentes lumineuses et incendiaires, brûlant d’un feu dévorant. Déterminée à ne pas laisser échapper sa proie, elle raffermit son étreinte, obligeant Maud à se rapprocher d’elle en l’empoignant par les fesses. Puis, sans prévenir, baissa la tête, enfouissant son visage contre la poitrine de Maud, saisissant entre ses lèvres la pointe d’un sein qui pointait sous la robe, le taquinant de la bouche et de la langue, agaçant le bourgeon de frôlements insidieux, caressant la chair nacrée. Là, le feu aux joues, tremblante de la tête aux pieds, Maud se sentit au bord du gouffre ; une chute à la fois enivrante et dangereuse dont elle ne pourrait jamais se remettre. Faiblement, elle tenta de la repousser, mais Jessica porta le coup fatal en lui malaxant également la poitrine de ses deux mains libres, griffant la peau délicate. Les pointes des seins durcirent quand les ongles s’y incrustèrent. Heureusement, elle portait encore sa robe, faible protection qui lui permettait encore de ne pas s’avouer totalement vaincue. Un espoir qui se brisa aussi net quand Jessica, lui relevant les bras, lui fit passer avec hâte la robe au-dessus de sa tête. Des frissons sur tout le corps, Maud se retrouva à moitié nue, le visage cramoisi, les cheveux en bataille, possédée ...
«12...456...10»